Sous le patronage du ministre de la Culture, Tamam Salam, et en présence d'un parterre d'officiels, dont le ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, l'ambassadeur de France, André Parant, l'ancien ministre Michel Eddé et l'ex-député Farès Boueiz, inauguration en fanfare - en l'occurrence, celle des FSI - du dernier projet en date de la dynamique et exemplaire municipalité de Zouk Mikaël: la Maison des jeunes et de la culture.
Inspiré du modèle français (instauré dans l'Hexagone par André Malraux sous le mandat du général de Gaulle), ce lieu de rencontres culturelles des jeunes Zoukiotes a été mis en place grâce, notamment, à la contribution de la commune de Rueil-Malmaison, en Île-de-France.
Mariage maronite... à la mairie
Les élus des deux localités française et libanaise, Patrick Ollier, ancien président de l'Assemblée nationale et député-maire de Rueil-Malmaison (présent pour l'occasion avec une importante délégation municipale), et Nouhad Naufal, président de la municipalité de Zouk Mikaël, qui ont développé depuis plusieurs décennies de forts liens d'amitié, ont d'ailleurs signé à cette même occasion un protocole de jumelage consacrant « un véritable partenariat entre Zouk Mikaël et Rueil-Malmaison, ouvrant de nouvelles perspectives à leur coopération, notamment dans le domaine de la politique culturelle », a indiqué l'ambassadeur de France, André Parant, qui, avec le ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, formaient pour ainsi dire les deux témoins de ce
« mariage à la mairie ». Un mariage que le ministre Baroud a souhaité pérenne « à la maronite » et qu'il a salué en tant que nouvelle confirmation des liens historiques entre la France et le Liban, profitant également de l'occasion pour réaffirmer son attachement à la décentralisation.
Dans son mot de circonstance, M. Ollier a célébré « la culture commune, porteuse de valeurs communes, qui existe entre la France et le Liban. Il a exprimé son profond attachement au pays du Cèdre et son bonheur de voir un petit coin de France s'installer à Zouk Mikaël comme aussi un peu du Liban se retrouver à Rueil-Malmaison.
Retour sur images
Au cours de la cérémonie officielle d'inauguration, un film documentaire a été projeté relatant l'histoire de Zouk Mikaël ainsi que les grands chantiers entrepris par Nouhad Naufal depuis son premier mandat municipal (1972) à nos jours. Construction du palais municipal, travaux d'embellissement, de reconstruction et de préservation du patrimoine architectural (le vieux souk), artisanal (le nawl) et culturel (Musée Élias Abou Chabké), mise sur pied d'un festival, implication des jeunes dans la vie de la cité...Le public, notamment la délégation française, a découvert les nombreux accomplissements de ce « grand maire », ainsi que l'a qualifié, avec une admiration non feinte, son homologue français affirmant, en toute modestie, qu'il était pour lui source d'inspiration. Même hommage prononcé de la part du ministre Tamam Salam qui, près de quatre décennies après l'inauguration par son père, l'ancien président du Conseil, Saëb Salam, du palais municipal «du peuple » de Zouk Mikaël, revient parrainer et soutenir cette nouvelle initiative de Me Naufal. Avouant que « plus de 90 % des actions culturelles au Liban relèvent de l'initiative privée », le ministre Salam a déploré, dans son allocution de circonstance, « la marginalisation du ministère de la Culture sur le plan budgétaire, alors que la culture forme l'identité et la personnalité d'un pays ».
Une cérémonie qui s'est conclue par l'hymne de Zouk Mikaël (texte du poète Henri Zgheib, musique de Joseph Khalifé), entonné par Joumana Medawar, la remise aux ministres de l'Intérieur et de la Culture des insignes de Zouk Mikaël, avant la visite du local de la Maison des jeunes et de la culture.
Un bel espace à l'architecture extérieure inspirée de la maison traditionnelle libanaise et regroupant, dans un décor de bois foncé et de cuir rouge, une médiathèque (comprenant des ouvrages trilingues, des CD et des DVD, dont un premier lot de 4 500 volumes fournis par Rueil-Malmaison), un club Internet équipé de 10 ordinateurs, un théâtre ciné-club et un espace café littéraire.
Prochain rendez-vous avec Zouk Mikaël à l'occasion de l'inauguration du Palais des sports, un ambitieux projet auquel s'attellent d'ores et déjà Nouhad Naufal et son équipe.
Inspiré du modèle français (instauré dans l'Hexagone par André Malraux sous le mandat du général de Gaulle), ce lieu de rencontres culturelles des jeunes Zoukiotes a été mis en place grâce, notamment, à la contribution de la commune de Rueil-Malmaison, en Île-de-France.
Mariage maronite... à la mairie
Les élus des deux localités française et libanaise, Patrick Ollier, ancien président de l'Assemblée nationale et député-maire de Rueil-Malmaison (présent pour l'occasion avec une importante délégation municipale), et Nouhad Naufal, président de la municipalité de Zouk Mikaël, qui ont développé depuis plusieurs décennies de forts liens d'amitié, ont d'ailleurs signé à cette même occasion un protocole de jumelage consacrant « un véritable partenariat entre Zouk Mikaël et Rueil-Malmaison, ouvrant de nouvelles perspectives à leur coopération, notamment dans le domaine de la politique culturelle », a indiqué l'ambassadeur de France, André Parant, qui, avec le ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, formaient pour ainsi dire les deux témoins de ce
« mariage à la mairie ». Un mariage que le ministre Baroud a souhaité pérenne « à la maronite » et qu'il a salué en tant que nouvelle confirmation des liens historiques entre la France et le Liban, profitant également de l'occasion pour réaffirmer son attachement à la décentralisation.
Dans son mot de circonstance, M. Ollier a célébré « la culture commune, porteuse de valeurs communes, qui existe entre la France et le Liban. Il a exprimé son profond attachement au pays du Cèdre et son bonheur de voir un petit coin de France s'installer à Zouk Mikaël comme aussi un peu du Liban se retrouver à Rueil-Malmaison.
Retour sur images
Au cours de la cérémonie officielle d'inauguration, un film documentaire a été projeté relatant l'histoire de Zouk Mikaël ainsi que les grands chantiers entrepris par Nouhad Naufal depuis son premier mandat municipal (1972) à nos jours. Construction du palais municipal, travaux d'embellissement, de reconstruction et de préservation du patrimoine architectural (le vieux souk), artisanal (le nawl) et culturel (Musée Élias Abou Chabké), mise sur pied d'un festival, implication des jeunes dans la vie de la cité...Le public, notamment la délégation française, a découvert les nombreux accomplissements de ce « grand maire », ainsi que l'a qualifié, avec une admiration non feinte, son homologue français affirmant, en toute modestie, qu'il était pour lui source d'inspiration. Même hommage prononcé de la part du ministre Tamam Salam qui, près de quatre décennies après l'inauguration par son père, l'ancien président du Conseil, Saëb Salam, du palais municipal «du peuple » de Zouk Mikaël, revient parrainer et soutenir cette nouvelle initiative de Me Naufal. Avouant que « plus de 90 % des actions culturelles au Liban relèvent de l'initiative privée », le ministre Salam a déploré, dans son allocution de circonstance, « la marginalisation du ministère de la Culture sur le plan budgétaire, alors que la culture forme l'identité et la personnalité d'un pays ».
Une cérémonie qui s'est conclue par l'hymne de Zouk Mikaël (texte du poète Henri Zgheib, musique de Joseph Khalifé), entonné par Joumana Medawar, la remise aux ministres de l'Intérieur et de la Culture des insignes de Zouk Mikaël, avant la visite du local de la Maison des jeunes et de la culture.
Un bel espace à l'architecture extérieure inspirée de la maison traditionnelle libanaise et regroupant, dans un décor de bois foncé et de cuir rouge, une médiathèque (comprenant des ouvrages trilingues, des CD et des DVD, dont un premier lot de 4 500 volumes fournis par Rueil-Malmaison), un club Internet équipé de 10 ordinateurs, un théâtre ciné-club et un espace café littéraire.
Prochain rendez-vous avec Zouk Mikaël à l'occasion de l'inauguration du Palais des sports, un ambitieux projet auquel s'attellent d'ores et déjà Nouhad Naufal et son équipe.
Sous le patronage du ministre de la Culture, Tamam Salam, et en présence d'un parterre d'officiels, dont le ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, l'ambassadeur de France, André Parant, l'ancien ministre Michel Eddé et l'ex-député Farès Boueiz, inauguration en fanfare - en l'occurrence, celle des FSI - du dernier projet en date de la dynamique et...
