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Durban II : Londres "condamne sans réserve" les propos d'Ahmadinejad

La Grande-Bretagne "condamne sans réserve" les propos "incendiaires" à l'encontre d'Israël tenus lundi par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad au premier jour de la Conférence de l'ONU sur le racisme, a déclaré un porte-parole du Premier ministre Gordon Brown.

"Le point de vue du gouvernement britannique est que nous condamnons sans réserve les propos insultants et incendiaires du président iranien", a déclaré ce porte-parole, à l'occasion d'un point de presse quotidien.

"De telles remarques n'ont leur place nulle part, certainement pas dans une conférence anti-raciste de l'ONU" comme celle de "Durban II" à Genève, a-t-il ajouté.

Le ministre des Affaires étrangères David Miliband a lui aussi dénoncé des propos "insultants, incendiaires et totalement inacceptables".

"La délégation britannique, comme beaucoup d'autres, a eu raison de quitter la salle pendant le discours du président Ahmadinejad parce qu'une telle rhétorique haineuse est un abus intolérable de la liberté d'expression et de cette conférence", a-t-il ajouté dans un communiqué.

La délégation britannique restera néanmoins à Genève jusqu'à la fin de la conférence, a précisé à l'AFP un porte-parole du Foreign Office.

"Nous n'accepterons pas qu'un tel événement dégénère et tombe dans le racisme et l'intimidation", prévient M. Miliband. "Mais nous ne devrions pas pour autant laisser la scène internationale à ceux qui, comme le président Ahmadinejad, feraient reculer les efforts du monde contre le racisme".

M. Ahmadinejad a qualifié Israël de "gouvernement raciste" lundi à Genève, lors du premier jour de la Conférence de l'ONU sur le racisme, provoquant le départ de la salle des Européens présents.

La Grande-Bretagne "condamne sans réserve" les propos "incendiaires" à l'encontre d'Israël tenus lundi par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad au premier jour de la Conférence de l'ONU sur le racisme, a déclaré un porte-parole du Premier ministre Gordon Brown.
"Le point de vue du gouvernement britannique est que nous condamnons sans...