Les chrétiens de Gaza craignent d'être les grands oubliés de la visite en Terre sainte du pape Benoît XVI, qui évitera ce territoire palestinien rendu exsangue par les conflits à répétition et le blocus imposé par Israël.
« Nous sommes contents qu'il se rende en Palestine, mais que pourra-t-il faire pour nous ? » s'interroge Rania Mikhaïl, professeur d'anglais de 32 ans à l'école de la Sainte-Famille de Gaza. « Nous voulons qu'il fasse quelque chose, pas seulement pour les chrétiens, mais aussi pour les musulmans qui vivent dans cette prison », ajoute-t-elle à l'adresse de l'AFP. « On aurait voulu qu'il vienne à Gaza car personne ne se préoccupe de notre sort. »
À l'instar du reste de la population de Gaza, la communauté chrétienne, quelque 2 500 personnes en majorité orthodoxes, a souffert de l'offensive israélienne contre le Hamas. Elle est aussi très éprouvée par le blocus imposé par l'État hébreu après la violente prise de pouvoir du parti islamiste en juin 2007. Il y a enfin le malaise face au pouvoir islamiste, aggravé par plusieurs agressions, notamment l'assassinat en 2007 du responsable de la seule librairie chrétienne de Gaza.
« La situation est très dure pour tous, explique à l'AFP Iyad Sayegh, 39 ans, pharmacien. On espérait qu'après la fin des hostilités, on trouverait des solutions, mais il n'y a rien pour l'instant. » Le père Manuel Moussallem, à la tête de la paroisse catholique de Gaza, soit 200 personnes environ, s'interroge sur l'opportunité de cette visite, quelques mois seulement après la guerre.
La question du calendrier ne préoccupe pas les seuls Gazaouis. « Nous avons des sentiments partagés à propos de cette visite », déclare Bassam Shahtoot, membre du conseil paroissial catholique de Nazareth. « Beaucoup de gens, y compris au sein du clergé, n'ont pas été emballés par le moment choisi pour cette visite », confirme Élias Odeh, de la paroisse de Reneh, en Israël.
Malgré cela, les chrétiens de Gaza espèrent suivre le pape grâce aux autorisations promises par les autorités israéliennes. Selon Perbattista Pizzaballa, responsable de la gestion des Lieux saints de Jérusalem, quelque 200 chrétiens de Gaza devraient en bénéficier.
« Nous sommes contents qu'il se rende en Palestine, mais que pourra-t-il faire pour nous ? » s'interroge Rania Mikhaïl, professeur d'anglais de 32 ans à l'école de la Sainte-Famille de Gaza. « Nous voulons qu'il fasse quelque chose, pas seulement pour les chrétiens, mais aussi pour les musulmans qui vivent dans cette prison », ajoute-t-elle à l'adresse de l'AFP. « On aurait voulu qu'il vienne à Gaza car personne ne se préoccupe de notre sort. »
À l'instar du reste de la population de Gaza, la communauté chrétienne, quelque 2 500 personnes en majorité orthodoxes, a souffert de l'offensive israélienne contre le Hamas. Elle est aussi très éprouvée par le blocus imposé par l'État hébreu après la violente prise de pouvoir du parti islamiste en juin 2007. Il y a enfin le malaise face au pouvoir islamiste, aggravé par plusieurs agressions, notamment l'assassinat en 2007 du responsable de la seule librairie chrétienne de Gaza.
« La situation est très dure pour tous, explique à l'AFP Iyad Sayegh, 39 ans, pharmacien. On espérait qu'après la fin des hostilités, on trouverait des solutions, mais il n'y a rien pour l'instant. » Le père Manuel Moussallem, à la tête de la paroisse catholique de Gaza, soit 200 personnes environ, s'interroge sur l'opportunité de cette visite, quelques mois seulement après la guerre.
La question du calendrier ne préoccupe pas les seuls Gazaouis. « Nous avons des sentiments partagés à propos de cette visite », déclare Bassam Shahtoot, membre du conseil paroissial catholique de Nazareth. « Beaucoup de gens, y compris au sein du clergé, n'ont pas été emballés par le moment choisi pour cette visite », confirme Élias Odeh, de la paroisse de Reneh, en Israël.
Malgré cela, les chrétiens de Gaza espèrent suivre le pape grâce aux autorisations promises par les autorités israéliennes. Selon Perbattista Pizzaballa, responsable de la gestion des Lieux saints de Jérusalem, quelque 200 chrétiens de Gaza devraient en bénéficier.
Les chrétiens de Gaza craignent d'être les grands oubliés de la visite en Terre sainte du pape Benoît XVI, qui évitera ce territoire palestinien rendu exsangue par les conflits à répétition et le blocus imposé par Israël.« Nous sommes contents qu'il se rende en Palestine, mais que pourra-t-il faire pour...
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