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La presse égyptienne exige un procès contre "le criminel" Nasrallah

La presse égyptienne a violemment critiqué dimanche le chef du Hezbollah et exigé qu'il soit jugé après qu'il eut reconnu que des membres de son mouvement avaient été envoyés en Egypte pour aider les Palestiniens de Gaza, un quotidien allant jusqu'à le traiter de "singe".

Hassan Nasrallah a admis vendredi que l'un des 49 hommes arrêtés en Egypte et soupçonnés d'avoir planifié des attaques dans ce pays était bien membre du Hezbollah, précisant qu'il s'y trouvait en "mission logistique" pour aider le Hamas contre Israël mais pas pour déstabiliser Le Caire.

"Un criminel qui ne connaît pas le repentir", assène le quotidien pro-gouvernemental Al-Gomhouriya, dont toute la Une est occupée par un éditorial s'en prenant violemment à Nasrallah, l'appelant "cheikh le singe".

"Cheikh le singe, (...) tu es un bandit, un pur criminel qui a tué les fils de ton propre peuple mais nous ne te permettrons pas de menacer la paix et la sécurité de l'Egypte", écrit le rédacteur en chef, Mohammed Ali Ibrahim.

"Toi et votre gang, vous êtes des terroristes", ajoute-t-il.

Pour Al-Ahram, le titre le plus influent de la presse gouvernementale égyptienne, "le fait que (Nasrallah) ait reconnu avoir envoyé des agents en Egypte (...) exige de traiter avec lui aux termes de la loi égyptienne ou du droit international".

"L'Egypte doit engager les procédures pour le traduire devant un tribunal international. Il doit être remis au gouvernement libanais en tant que criminel de guerre", a estimé le rédacteur en chef du quotidien Rose el-Youssef, Karam Gabr, à la télévision égyptienne.

La presse égyptienne a violemment critiqué dimanche le chef du Hezbollah et exigé qu'il soit jugé après qu'il eut reconnu que des membres de son mouvement avaient été envoyés en Egypte pour aider les Palestiniens de Gaza, un quotidien allant jusqu'à le traiter de "singe".
Hassan Nasrallah a admis vendredi que l'un des 49 hommes...