Le tribunal de commerce de Lisieux tranchera mardi le sort du leader français du contreplaqué en difficulté Plysorol qui faisait l'objet hier de deux offres de reprise, l'une d'un Chinois, soutenu par les salariés, l'autre d'un Libanais, soutenu notamment par le WWF.
Les salariés de l'ex-leader européen du contreplaqué, recalé au troisième rang ces dernières années, soutiennent le projet du Chinois Guohua Zhang, patron de Honest Timber, qui s'est engagé à maintenir l'emploi pour trois ans.
La maison mère de Plysorol, en redressement judiciaire depuis le 28 novembre, emploie 470 personnes en France, et ses filiales gabonaises 500 personnes. L'ensemble appartient pour le moment au groupe portugais Sonae Industria.
Les élus locaux de Lisieux, de droite comme de gauche, soutiennent aussi le projet chinois. Mais ce n'est pas l'avis de l'association de défense de l'environnement WWF ni de l'Union française de contreplaqué (UFC) qui soutiennent l'offre du Libanais Ghassan Bitar, PDG de la société basée au Ghana, John Bitar & Co. Selon son avocat, le projet Bitar prévoit la suppression de 50 emplois et le transfert de 20 autres de Lisieux à Epernay.
Mais « Bitar est un groupe sérieux qui a déjà fait preuve de sa capacité à lutter contre la déforestation via la certification. Ce n'est pas le cas de Honest Timber. Or pour maintenir l'activité de Plysorol, il faut être capable d'obtenir les certificats environnementaux du gouvernement gabonais », a indiqué à l'AFP Jean Bakouma, responsable du réseau forêt et commerce de WWF France.
Les salariés de l'ex-leader européen du contreplaqué, recalé au troisième rang ces dernières années, soutiennent le projet du Chinois Guohua Zhang, patron de Honest Timber, qui s'est engagé à maintenir l'emploi pour trois ans.
La maison mère de Plysorol, en redressement judiciaire depuis le 28 novembre, emploie 470 personnes en France, et ses filiales gabonaises 500 personnes. L'ensemble appartient pour le moment au groupe portugais Sonae Industria.
Les élus locaux de Lisieux, de droite comme de gauche, soutiennent aussi le projet chinois. Mais ce n'est pas l'avis de l'association de défense de l'environnement WWF ni de l'Union française de contreplaqué (UFC) qui soutiennent l'offre du Libanais Ghassan Bitar, PDG de la société basée au Ghana, John Bitar & Co. Selon son avocat, le projet Bitar prévoit la suppression de 50 emplois et le transfert de 20 autres de Lisieux à Epernay.
Mais « Bitar est un groupe sérieux qui a déjà fait preuve de sa capacité à lutter contre la déforestation via la certification. Ce n'est pas le cas de Honest Timber. Or pour maintenir l'activité de Plysorol, il faut être capable d'obtenir les certificats environnementaux du gouvernement gabonais », a indiqué à l'AFP Jean Bakouma, responsable du réseau forêt et commerce de WWF France.
Le tribunal de commerce de Lisieux tranchera mardi le sort du leader français du contreplaqué en difficulté Plysorol qui faisait l'objet hier de deux offres de reprise, l'une d'un Chinois, soutenu par les salariés, l'autre d'un Libanais, soutenu notamment par le WWF.Les salariés de l'ex-leader européen du contreplaqué, recalé au...
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