Le classement global du Liban s'est amélioré notamment grâce à une hausse de 98,8 % du score relatif aux indicateurs de dette, le ratio dette/PIB ayant diminué fin 2008, mais également grâce à la résilience dont a fait preuve l'économie locale face à la crise mondiale. En effet, malgré une baisse de 6,2 % de l'indicateur de performance économique, plusieurs secteurs au Liban, notamment le secteur bancaire, ont été épargnés des répercussions directes de la crise. La diminution enregistrée au niveau de cet indicateur, qui s'inscrit dans le cadre d'une tendance globale, a d'ailleurs été qualifiée comme étant faible comparativement à d'autres pays frappés de plein fouet par la crise. Au niveau du risque politique, le score attribué au Liban a toutefois augmenté de 48 % au cours des six derniers mois, passant de 6,7 à 9,9 points sur 25.
Régionalement, le Liban a été classé 12e parmi 19 pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA), alors qu'il était 15e en septembre dernier et 16e un an plus tôt. Il arrive ainsi devant la Libye et le Yémen, mais derrière l'Égypte et la Jordanie. La diminution du risque pays au Liban est d'ailleurs contraire à la tendance régionale, puisque le score moyen de la région MENA a reculé de 0,8 % entre septembre et mars, passant de 53,9 à 53,5 points. Elle s'inscrit encore moins dans la tendance mondiale, le score des 186 pays couverts par l'enquête ayant chuté de 12,9 %, pour s'établir à 49 points. Le Liban arrive ainsi sur le plan global directement devant Samoa et Lesotho, et derrière le Venezuela et la Jamaïque. Il convient de préciser toutefois que malgré cette avancée notoire dans le dernier classement, le score du Liban reste inférieur aux moyennes régionale et mondiale, reflétant ainsi un niveau de risque relativement élevé.
commentaires (0)
Commenter