L'impasse actuelle n'est pas une nouveauté pour l'AIEA : en 1997, Mohammad el-Baradei n'avait été désigné qu'en juin et son prédécesseur, le Suédois Hans Blix, avait dû attendre, en 1981, l'ultime limite de septembre. L'élection se déroule sur fond de débat récurrent sur la politique nucléaire de l'Iran, soupçonné par les pays occidentaux de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran récuse catégoriquement, soulignant que son programme nucléaire a pour seul objectif l'alimentation énergétique du pays. Plusieurs pays occidentaux reprochaient au candidat sud-africain, ancien militant antiapartheid, d'avoir parfois été sensible aux thèses iraniennes, tandis que d'autres délégations considéraient que le candidat japonais était « plus un technicien qu'un politique ». Certains pays souhaiteraient un directeur général avec une forte personnalité, à l'instar de Mohammad el-Baradei, prix Nobel de la paix 2005. Ce dernier, 66 ans, à la tête de l'AIEA depuis 12 ans et qui a renoncé à briguer un quatrième mandat, a parfois été critiqué par Washington pour s'être opposé à « la ligne dure » des États-Unis à l'encontre de l'Iran.
Moyen Orient et Monde - AIEA
L’élection du successeur d’el-Baradei dans l’impasse
OLJ / le 28 mars 2009 à 23h29
L'impasse actuelle n'est pas une nouveauté pour l'AIEA : en 1997, Mohammad el-Baradei n'avait été désigné qu'en juin et son prédécesseur, le Suédois Hans Blix, avait dû attendre, en 1981, l'ultime limite de septembre. L'élection se déroule sur fond de débat récurrent sur la politique nucléaire de l'Iran, soupçonné par les pays occidentaux de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran récuse catégoriquement, soulignant que son programme nucléaire a pour seul objectif l'alimentation énergétique du pays. Plusieurs pays occidentaux reprochaient au candidat sud-africain, ancien militant antiapartheid, d'avoir parfois été sensible aux thèses iraniennes, tandis que d'autres délégations considéraient que le candidat japonais était « plus un technicien qu'un politique ». Certains pays souhaiteraient un directeur général avec une forte personnalité, à l'instar de Mohammad el-Baradei, prix Nobel de la paix 2005. Ce dernier, 66 ans, à la tête de l'AIEA depuis 12 ans et qui a renoncé à briguer un quatrième mandat, a parfois été critiqué par Washington pour s'être opposé à « la ligne dure » des États-Unis à l'encontre de l'Iran.
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