Selon Abou Ali, « un accord a été trouvé récemment entre les Britanniques, les Américains et la direction de notre organisation par l'intermédiaire d'un parlementaire irakien, pour s'assurer que l'ambassade britannique reçoive notre vidéo ». Il n'a pas précisé le nom du député. « Si tout se passe bien, un second otage sera relâché contre (la libération cette fois de) dix détenus sadristes », ajoute Abou Ali, en référence aux partisans du chef radical chiite Moqtada Sadr, vivement opposé à l'occupation américaine. « L'expert britannique sera le dernier otage à retrouver la liberté en échange (notamment) du chef du Hezbollah (libanais) Ali Moussa Daqdouq, arrêté il y a deux ans », a précisé le porte-parole du mouvement clandestin. Selon lui, c'est cheikh Khazali qui conduit les négociations avec les Américains depuis sa prison, le camp Cropper, près de l'aéroport international de Bagdad, d'où il est en contact téléphonique avec ses assistants et sa famille. Cheikh Khazali sera « le dernier à être libéré, conformément à sa volonté et à celle des Américains qui veulent s'assurer de l'engagement du groupe à cesser de les attaquer », dit-il. Les militants des « ligues du droit » dont parle Abou Ali avaient été arrêtés il y a deux ans, soupçonnés d'avoir participé à l'assassinat de cinq soldats américains. Le 20 janvier 2007, un commando portant des uniformes et muni de papiers d'identité américains avait mené un raid contre le centre de sécurité de la province de Kerbala (110 km au sud de Bagdad), tuant un soldat américain et enlevant quatre autres qui seront ensuite retrouvés assassinés. La précision de l'opération avait conduit à s'interroger sur l'implication des services secrets iraniens. Les frères Khazali sont deux anciens cadres du mouvement Sadr, Qais Khazali ayant même été le porte-parole de Moqtada Sadr. Selon Abou Ali, ils n'ont plus de relations avec ce mouvement « car Moqtada Sadr n'a plus d'autorité absolue sur le mouvement depuis 2004 ». En revanche, ils déclarent être en contact avec le Hezbollah et avoir de la considération pour l'Iran.
Moyen Orient et Monde - Irak
Un groupe chiite lié au Hezbollah exige un échange de prisonniers avec les USA
OLJ / le 28 mars 2009 à 23h25
Selon Abou Ali, « un accord a été trouvé récemment entre les Britanniques, les Américains et la direction de notre organisation par l'intermédiaire d'un parlementaire irakien, pour s'assurer que l'ambassade britannique reçoive notre vidéo ». Il n'a pas précisé le nom du député. « Si tout se passe bien, un second otage sera relâché contre (la libération cette fois de) dix détenus sadristes », ajoute Abou Ali, en référence aux partisans du chef radical chiite Moqtada Sadr, vivement opposé à l'occupation américaine. « L'expert britannique sera le dernier otage à retrouver la liberté en échange (notamment) du chef du Hezbollah (libanais) Ali Moussa Daqdouq, arrêté il y a deux ans », a précisé le porte-parole du mouvement clandestin. Selon lui, c'est cheikh Khazali qui conduit les négociations avec les Américains depuis sa prison, le camp Cropper, près de l'aéroport international de Bagdad, d'où il est en contact téléphonique avec ses assistants et sa famille. Cheikh Khazali sera « le dernier à être libéré, conformément à sa volonté et à celle des Américains qui veulent s'assurer de l'engagement du groupe à cesser de les attaquer », dit-il. Les militants des « ligues du droit » dont parle Abou Ali avaient été arrêtés il y a deux ans, soupçonnés d'avoir participé à l'assassinat de cinq soldats américains. Le 20 janvier 2007, un commando portant des uniformes et muni de papiers d'identité américains avait mené un raid contre le centre de sécurité de la province de Kerbala (110 km au sud de Bagdad), tuant un soldat américain et enlevant quatre autres qui seront ensuite retrouvés assassinés. La précision de l'opération avait conduit à s'interroger sur l'implication des services secrets iraniens. Les frères Khazali sont deux anciens cadres du mouvement Sadr, Qais Khazali ayant même été le porte-parole de Moqtada Sadr. Selon Abou Ali, ils n'ont plus de relations avec ce mouvement « car Moqtada Sadr n'a plus d'autorité absolue sur le mouvement depuis 2004 ». En revanche, ils déclarent être en contact avec le Hezbollah et avoir de la considération pour l'Iran.
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