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Moyen Orient et Monde - Syrie

Assad : Olmert avait accepté un retrait total du Golan

Le président dit à « La Repubblica » être « prêt à servir de médiateur » avec l'Iran.

Dans une interview publiée hier par le quotidien italien La Repubblica, le président syrien s'est déclaré prêt à reprendre les discussions avec Israël tout en s'inquiétant du climat politique dans ce pays après les législatives du 10 février, marquées par une poussée de la droite radicale, « le plus gros obstacle à la paix ». Bachar el-Assad a également indiqué que le Premier ministre israélien sortant, Ehud Olmert, avait accepté un retrait israélien de la totalité du plateau du Golan, lors des négociations indirectes entre Israël et la Syrie. Il a ajouté que les deux parties avaient été très proches d'un accord et qu'il ne restait plus qu'à finaliser les détails. Selon le président syrien, le mouvement a été arrêté par l'offensive israélienne contre Gaza.
Le président syrien s'est également déclaré « prêt à servir de médiateur avec l'Iran ». Il n'a toutefois pas nommément cité le dossier nucléaire, principal point de contentieux avec les Occidentaux. « Si nous parlons de l'influence iranienne en Irak, il faut faire une distinction : l'influence n'est pas négative si elle est fondée sur le respect réciproque. Une autre chose est d'interférer », souligne-t-il. « Si l'on parle par contre de faciliter le dialogue avec Téhéran, il faut une proposition concrète à soumettre à ce gouvernement. Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai reçu qu'une invitation à jouer un rôle. Je suis d'accord, mais cela ne suffit pas : il manque un plan, des règles et des mécanismes précis à soumettre à Téhéran », a déclaré M. Assad.
Bachar el-Assad a enfin estimé que « les premiers pas » du nouveau président américain Barack Obama étaient « encourageants. Avec le retrait d'Irak, la volonté de paix, la fermeture de Guantanamo, il se révèle comme un homme de parole ». « Mais s'il s'agit d'un tournant historique, il est encore tôt pour le dire. La seule certitude est que, après la "nuit" qu'a été l'administration Bush, l'espoir est de retour », a-t-il estimé, ajoutant que « Obama devra restaurer la crédibilité des États-Unis ». Prié de dire s'il voulait rencontrer le chef de la Maison-Blanche, il a répondu : « Oui, en principe. Ce serait un signal très positif. Mais je ne veux pas que ce soit uniquement pour la photo. Je veux le voir, lui parler. » À propos du rôle des États-Unis au Proche-Orient, M. Assad a affirmé que « seul Washington peut faire pression sur Israël » en vue de parvenir à la paix.
Dans une interview publiée hier par le quotidien italien La Repubblica, le président syrien s'est déclaré prêt à reprendre les discussions avec Israël tout en s'inquiétant du climat politique dans ce pays après les législatives du 10 février, marquées par une poussée de la droite radicale,...

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