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Jérusalem a besoin d'"un statut spécial" (diplomates nord-américains)

Deux anciens diplomates nord-américains estiment que la vieille ville de Jérusalem ne devrait pas être divisée mais qu'elle devrait bénéficier d'un "statut spécial", l'épineux problème de sa souveraineté devant être remis à une date ultérieure.

Dans le numéro mars/avril de la revue Foreign Affairs, les professeurs Michael Bell du Canada et Daniel Kurtzer des Etats-Unis, deux anciens ambassadeurs au Proche-Orient suggèrent d'accorder un statut équitable pour la la vieille ville, "Old City Special Regime (OCSR)" qui serait choisi ensemble par les Israéliens et les Palestiniens. Ces derniers nommeraient un administrateur en chef pour la ville.

"L'alternative la plus prometteuse à une division rue par rue, quartier par quartier de la Vieille Ville est de lui accorder un statut spécial, laissant de côté le problème de sa souveraineté et se concentrer sur son administration et sa gestion avec la participation d'un tiers doté de pouvoirs forts", écrivent les deux experts dans la revue.

Israël a annexé Jérusalem-est, qui inclut la Vieille Ville et ses nombreux lieux saints pour les juifs, les chrétiens et les musulmans -- après la guerre israélo-arabe de 1967.

Les Palestiniens, quant à eux, veulent que Jérusalem devienne la capitale de leur futur Etat.

Le Premier ministre israélien sortant Ehud Olmert a affirmé samedi qu'il n'y aurait "jamais de paix" sans un partage de Jérusalem dont "une partie doit devenir la capitale d'un Etat palestinien".

Selon Bell -- ancien ambassadeur en Egypte, en Israël et en Jordanie -- et Kurtzer -- ancien ambassadeur des Etats-Unis en Egypte et Israël -- estiment que "tout simplement, la Vieille Ville ne peut pas être divisée entre Israéliens et Palestiniens".

La ville, poursuivent-ils, "est trop petite, trop densément peuplée, trop imbriquée au plan architectural, et Israéliens et Palestiniens nourrissent une trop grande méfiance respective pour gouverner chacun de leur côté la Vieille Ville".

"Une administration partagée tout simplement ne marchera pas", jugent les deux diplomates.

Ces derniers réclament un "Régime Spécial pour la Vieille Ville (OCSR)" comprenant de hauts responsables israéliens et palestiniens "et un nombre limité de participants internationaux sélectionnés par les deux parties".

Le comité nommerait un administrateur en chef pour un période fixe renouvelable jouissant d'une autorité indépendante pour remplir le mandat de l'OCSR.

Deux anciens diplomates nord-américains estiment que la vieille ville de Jérusalem ne devrait pas être divisée mais qu'elle devrait bénéficier d'un "statut spécial", l'épineux problème de sa souveraineté devant être remis à une date ultérieure.
Dans le numéro mars/avril de la revue Foreign Affairs, les...