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Sport

Bordeaux : entre inquiétude et interrogations avant le Chaudron

Sur les trois clubs français engagés mercredi en Coupe de l'UEFA, seul Bordeaux n'est pas parvenu à s'imposer. À Chaban-Delmas, les Girondins ont signé un 3e match sans victoire face à Galatasaray (0-0) en 16e de finale aller. Le match retour en Turquie sera délicat à négocier...
Toujours en manque d'efficacité et de « jus » sur la durée contre Galatasaray, Bordeaux confirme un mois de février poussif et sans relief, de quoi nourrir nombre d'interrogations sur son potentiel réel avant le déplacement dimanche à Saint-Étienne en L1.

Réalisme
Aujourd'hui, on peut s'interroger sur la valeur du 3-0 infligé au Paris-SG en demi-finales de Coupe de la Ligue, un match qui a marqué le début du surplace actuel des Bordelais (1 défaite, 2 nuls).Offensivement, avec Fernando Cavenaghi « muet » depuis 463 minutes, David Bellion blessé et Yoan Gouffran énigmatique, Bordeaux ne s'appuie alors que sur le seul Marouane Chamakh, très (trop) sollicité et sur les rotules mercredi.
Cette saison, la lumière est souvent venue de Yoann Gourcuff, mais l'international, émoussé par la répétition des matches, vit lui aussi une période un peu moins faste.
Enfin, Bordeaux attend beaucoup mieux de ses Brésiliens Wendel, moins à son avantage, et surtout Jussiê, redevenu « intermittent » en février.

Rotations
Ces données énoncées, on peut s'interroger sur la politique de rotation, vantée pendant des mois. On ne change pas une équipe qui gagne (5 succès de rang en décembre et janvier), mais doit-on modifier la formule en période de contre-performances, injecter du sang neuf ? Gabriel Obertan prêté à Lorient, Laurent Blanc ne dispose désormais en phases de construction et de finition que de peu de solutions pour pallier l'irrégularité et l'inefficacité : un remplaçant polyvalent (Fernando), une valeur montante bien qu'un peu frêle (Abdou Traoré) et une recrue manquant d'éclat (Gouffran).
Depuis le début de l'année, en atteste sa composition contre Galatasaray, l'entraîneur des Girondins a décidé de reconduire peu ou prou son équipe-type, et quand il fait appel à ses seconds choix (Jurietti et Placente en UEFA), ces derniers manquent de rythme pour élever le niveau de jeu.

Fraîcheur
Contre Grenoble (1-1), Blanc a évoqué un « manque de fraîcheur physique » pour expliquer le résultat, le défenseur Marc Planus, « un manque de tout », allant de la détermination à la création.
Depuis la coupure liée à la Coupe de France, fin janvier, et si l'on excepte le match au Parc des Princes, Bordeaux a perdu ses certitudes. Son jeu porté vers l'avant réclame engagement, disponibilité et mouvement, mais si l'un de ses maillons faiblit, toute la machine se grippe. À Marseille (0-1) comme contre Galatasaray, il n'a manqué qu'un but pour récompenser deux entames intéressantes ; contre Grenoble, un peu de fraîcheur pour se mettre à l'abri et éviter un fait de jeu défavorable (but hors jeu de Cesar).

Confiance
Hormis un quart d'heure contre Lille (2-2) où les Girondins ont paru perdus, le bloc bordelais a rarement été inquiété. Faire 0-0 à domicile en Coupe d'Europe n'est pas en soi un bon résultat (36 % de chance de se qualifier), mais il n'hypothèque en rien les chances au retour, surtout entre deux équipes très proches, et il confirme une solidité défensive reconnue. Mais quand on est à la lutte en haut du classement, en panne et attendu dans le chaudron de Saint-Étienne (18e en L1 et presque déjà en 8es en C3), cela peut-il suffire ?
Sur les trois clubs français engagés mercredi en Coupe de l'UEFA, seul Bordeaux n'est pas parvenu à s'imposer. À Chaban-Delmas, les Girondins ont signé un 3e match sans victoire face à Galatasaray (0-0) en 16e de finale aller. Le match retour en Turquie sera délicat à négocier...Toujours en manque d'efficacité et de...

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