Lors d'une conférence de presse, les trois organisations ont rappelé que ces documents n'étaient que « la partie émergée de l'iceberg ». « Nous voulons savoir qui savait quoi de ce programme et quand, qui a autorisé quoi et quand, et nous voulons aussi savoir qui a disparu dans le cadre de ce programme », a déclaré Margaret Satterthwaite, directrice du Centre pour les droits de l'homme de la New York University. De son côté, l'ACLU, organisation de défense des libertés civiles, a obtenu, toujours par le biais de la FOIA, des documents attestant de l'existence d'enquêtes du département de la Défense sur les tortures, mauvais traitements et parfois morts de détenus lors des interrogatoires à Bagram et dans plusieurs prisons d'Irak. Le comportement du personnel militaire était « clairement excessif et non conforme aux règles d'interrogatoire en vigueur », assure le département de la Défense dans un rapport. Ces révélations, qui s'ajoutent à de nombreuses preuves déjà connues, interviennent alors qu'un sondage publié jeudi dans USA Today montre que deux tiers des Américains sont favorables à l'ouverture d'une enquête criminelle ou menée par une commission indépendante. Il s'agirait de déterminer les responsabilités au sein de l'administration Bush dans la pratique de la torture, les écoutes téléphoniques sans mandat de la justice après le 11 septembre et sur l'utilisation du département de la Justice à des fins politiques. « Si des crimes ont été commis, et il y a pléthore de preuves, alors les gens qui ont commis ces crimes devront être poursuivis en justice, c'est aussi simple que ça », a estimé Michael Ratner, le président du Centre pour les droits constitutionnels, dans un communiqué.
Moyen Orient et Monde - P O - Torture
Une enquête US dénonce les « excès » du Pentagone sous Bush
OLJ / le 14 février 2009 à 23h32
Lors d'une conférence de presse, les trois organisations ont rappelé que ces documents n'étaient que « la partie émergée de l'iceberg ». « Nous voulons savoir qui savait quoi de ce programme et quand, qui a autorisé quoi et quand, et nous voulons aussi savoir qui a disparu dans le cadre de ce programme », a déclaré Margaret Satterthwaite, directrice du Centre pour les droits de l'homme de la New York University. De son côté, l'ACLU, organisation de défense des libertés civiles, a obtenu, toujours par le biais de la FOIA, des documents attestant de l'existence d'enquêtes du département de la Défense sur les tortures, mauvais traitements et parfois morts de détenus lors des interrogatoires à Bagram et dans plusieurs prisons d'Irak. Le comportement du personnel militaire était « clairement excessif et non conforme aux règles d'interrogatoire en vigueur », assure le département de la Défense dans un rapport. Ces révélations, qui s'ajoutent à de nombreuses preuves déjà connues, interviennent alors qu'un sondage publié jeudi dans USA Today montre que deux tiers des Américains sont favorables à l'ouverture d'une enquête criminelle ou menée par une commission indépendante. Il s'agirait de déterminer les responsabilités au sein de l'administration Bush dans la pratique de la torture, les écoutes téléphoniques sans mandat de la justice après le 11 septembre et sur l'utilisation du département de la Justice à des fins politiques. « Si des crimes ont été commis, et il y a pléthore de preuves, alors les gens qui ont commis ces crimes devront être poursuivis en justice, c'est aussi simple que ça », a estimé Michael Ratner, le président du Centre pour les droits constitutionnels, dans un communiqué.
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