La France souhaite "plus que jamais" que les responsables de l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri soient jugés par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), a déclaré vendredi son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
"La France qui a apporté depuis quatre ans son plein soutien aux autorités libanaises et à la Commission d'enquête pour faire toute la lumière sur cet attentat souhaite plus que jamais que les responsables puissent être identifiés et jugés par le Tribunal spécial pour le Liban", a déclaré M. Kouchner.
Le TSL qui compte 11 juge dont quatre Libanais ouvrira le 1er mars à Leidschendam, près de La Haye. Il est chargé de juger les auteurs présumés d'attaques terroristes contre des personnalités libanaises, dont Rafic Hariri.
Riche homme d'affaires devenu opposant à la tutelle de la Syrie au Liban, M. Hariri a été tué, avec 22 autres personnes, dans un attentat à la camionnette piégée à Beyrouth le 14 février 2005.
"La France appuie la mise en place de ce tribunal le 1e mars et lui apportera son concours", a encore dit M. Kouchner en rappelant l'attachement de la France "à l'unité, l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban".
La France, ajoute son chef de la diplomatie, souhaite aussi "le maintien du climat de dialogue et d'entente qui prévaut depuis l'accord de Doha du 21 mai 2008 afin que les élections législatives du 7 juin se tiennent dans la stabilité et le respect des normes démocratiques".
"La France qui a apporté depuis quatre ans son plein soutien aux autorités libanaises...
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