Irak

Maliki appelle les Irakiens à voter en masse Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a appelé hier les Irakiens à se rendre en masse aux urnes lors des élections provinciales du 31 janvier, espérant « 70 à 80 % » de participation au scrutin, lors d’un discours à Bagdad. « Votre participation à ces élections est le prix à payer pour garder votre liberté dans ce pays. Vous avez la chance de pouvoir choisir librement », a lancé M. Maliki, dans un discours prononcé devant des chefs de tribu à Bagdad, retransmis sur la chaîne nationale al-Iraqiya. Par ailleurs, « certains veulent influencer ces élections et exercer des pressions, par exemple en achetant des voix. Vous savez que cela est “haram” (interdit en arabe), ainsi que l’a indiqué la marjaïya », a rappelé le Premier ministre. La marjaïya, la plus haute autorité religieuse du pays, est le conseil des quatre marjaa, soit des quatre grands ayatollahs, qui vivent à Najaf et sont les religieux chiites les plus respectés. Neuf membres d’une même famille tués près de Baaqouba Des hommes armés ont tué hier neuf membres d’une même famille dans leur maison à Balad Ruz, localité située à 25 km au sud de Baaqouba, dans la province irakienne de Diyala, a indiqué une source des services de sécurité. La famille, de confession sunnite, était revenue à Balad Ruz deux mois plus tôt après s’être réfugiée pendant des mois à Baaqouba, la capitale de la province, à cause des violences. La campagne autour de Balad Ruz, une région agricole de la province de Diyala, autrefois considérée comme le grenier à grains de l’Irak, a été le théâtre de nombreuses violences confessionnelles entre chiites et sunnites. Aujourd’hui, des milliers d’Irakiens tentent de se réinstaller dans les villages qu’ils avaient fuis, vivant sous des tentes ou chez des proches en attendant d’avoir reconstruit une habitation. Bagdad pourrait remettre à l’Iran certains opposants Le conseiller à la sécurité nationale irakienne Mouaffak al-Roubaïe, en visite à Téhéran, a déclaré hier que l’Irak pourrait remettre à Téhéran certains membres des Moujahidine du peuple, la principale force d’opposition iranienne en exil, ayant « du sang iranien sur les main ». Outre ceux qui ont commis des crimes, « le seul choix qu’ont les membres de ce groupe est de rentrer en Iran ou de choisir un autre pays. Nous agirons dans le cadre des règles humanitaires et des lois internationales. Ces gens choisiront eux-même où ils voudront partir », a-t-il précisé.