Il n’y a pas de mots assez expressifs pour rendre compte du bouleversement émotionnel qui nous submerge à la vue de ces corps d’enfants et d’adultes ensanglantés, aux yeux rivés définitivement sur l’horreur ressentie en rendant leur dernier souffle. Il n’y a pas de mots...
Actualités - OPINION
La honte David SAHYOUN
Par SAHYOUN David, le 22 janvier 2009 à 00h00
Ce qui vient de se passer à Gaza, plus de trois semaines durant, ne peut se dire avec des mots.
Il n’y a pas de mots assez expressifs pour rendre compte du bouleversement émotionnel qui nous submerge à la vue de ces corps d’enfants et d’adultes ensanglantés, aux yeux rivés définitivement sur l’horreur ressentie en rendant leur dernier souffle. Il n’y a pas de mots suffisamment forts pour exprimer la barbarie des Israéliens et leur jouissance perverse de déverser la mort par grappes phosphorescentes, en invoquant des raisons visant à rationaliser leur soif de violence, d’extermination, de génocide répété, de génocide vengeur de leurs fantasmes ancestraux. Il n’y a pas assez de mots pour condamner le silence de l’Occident prisonnier de ses stéréotypes et qui, au mieux, essaie de produire un discours « équilibré » et rationnel devant l’ethnocide alors que toute ratiocination doit s’effacer devant la tentative d’anéantissement d’une ville entière et qui ne fait aucune distinction dans la distribution de la mort. Il n’y a pas assez de mots pour exprimer la nausée ressentie en écoutant des Livni, Olmert et autres Barak tenter de nous faire croire que leur machine létale est une opération politique. Il n’y a pas assez de mots pour dire le dégoût éprouvé en entendant les politiciens ou autres rhéteurs libanais qui, de leur confort petit-bourgeois, se contentent de pérorer frileusement alors que le massacre augmente en horreur jour après jour. Il n’y a pas assez de mots pour exprimer la honte que nous ressentons en lisant ou en écoutant les clichés de personnages qui s’aveuglent l’esprit sur un Liban exceptionnel alors que les clameurs de l’indignation devant le crime restent pusillanimes, alors que de ce pays il ne restera bientôt, à l’exemple de Gaza, que des lambeaux ensanglantés s’il n’effectue pas un ultime sursaut de dignité pour se sauver.
Article paru le jeudi 22 janvier 2009
Ce qui vient de se passer à Gaza, plus de trois semaines durant, ne peut se dire avec des mots.
Il n’y a pas de mots assez expressifs pour rendre compte du bouleversement émotionnel qui nous submerge à la vue de ces corps d’enfants et d’adultes ensanglantés, aux yeux rivés définitivement sur l’horreur ressentie en rendant leur dernier souffle. Il n’y a pas de mots...
Il n’y a pas de mots assez expressifs pour rendre compte du bouleversement émotionnel qui nous submerge à la vue de ces corps d’enfants et d’adultes ensanglantés, aux yeux rivés définitivement sur l’horreur ressentie en rendant leur dernier souffle. Il n’y a pas de mots...
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