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NBA Le Boston express déraille encore une fois

Les champions en titre, qui avaient signé leur record de 19 succès de suite entre le 15 novembre et le 23 décembre, ont depuis perdu six fois en huit sorties. Les Boston Celtics, champions NBA en titre, se rendent ce soir, tard dans la nuit, à Cleveland pour le match au sommet de la Conférence Est avec le fardeau d’une série de six défaites en huit matches à porter alors qu’ils semblaient intouchables il y a seulement encore deux semaines. La métamorphose des hommes en vert est spectaculaire autant qu’intriguante depuis Noël. Personne ne leur a fait de cadeaux. Le 25 décembre, les Celtics arrivaient en effet à Los Angeles pour jouer contre les Lakers avec derrière eux une série de 19 victoires consécutives, nouveau record d’un club au palmarès pourtant très garni (17 titres NBA). Ils affichaient le meilleur bilan de l’histoire pour un début de saison (27 victoires, 2 défaites). Mais depuis leur défaite contre les Lakers de Kobe Bryant (92-83), les Celtics n’ont enregistré que deux succès en huit matches, concédant notamment 100 points ou plus à des mal-classés comme New York et Charlotte, s’inclinant aussi contre des derniers de la classe comme Golden State (99-89). La machine à défendre, qui terrorisait tout le monde, s’est subitement déréglée. Dernier en date, Houston (89-85) est venu s’imposer dans la salle de Boston, sans même avoir besoin de Tracy McGrady (genou douloureux). « Dans les dernières minutes d’un match, il faut toujours mettre en place une grosse défense. Nous ne l’avons pas fait et ils ont mis tous leurs paniers », a déploré l’entraîneur Doc Rivers. En bon capitaine, Paul Pierce a mis les points sur les « i » après cette défaite : « En ce moment, ça ne va pas en défense, le travail n’est pas fait. » « Nous sommes une équipe basée sur la défense et quand on ne défend pas, cela ne nous permet pas de prendre le large au score et de mener le match, a-t-il expliqué. On ne provoque plus assez de pertes de balle. Il faut qu’on remette le bleu de chauffe en défense, cela fait 10 ou 12 jours qu’on ne l’a plus mis. » « Nous savons de quoi nous sommes capables, a-t-il poursuivi. Il s’agit juste de revenir aux fondamentaux et faire ce qu’on sait faire. » Pour Kevin Garnett, défenseur né qui avait parfaitement su transmettre à ses coéquipiers la hargne et l’abnégation indispensables à l’exécution de la sale besogne jusqu’à ce que le train vert déraille pendant les fêtes, « c’est plus mental qu’autre chose ». « Dernièrement, on a connu des errements en défense. Ce sont des choses qu’on peut régler à l’entraînement. Nous sommes une équipe qui a confiance en elle », rassure-t-il. Boston (29 victoires, 8 défaites), après avoir survolé les débats en novembre et décembre, n’est plus maître en NBA. Un rôle tenu par les Cleveland Cavaliers de LeBron James et les Lakers, qui affichent le même bilan (28 victoires, 6 défaites). Des Cavaliers au galop (seulement deux défaites lors de leurs dix derniers matches) qui accueillent Boston ce soir dans une salle où il sont invaincus (18 victoires, 0 défaite). Ce sont d’ailleurs les seuls dans ce cas cette saison en NBA. Le moment et l’endroit ne pouvaient être plus mal choisis pour un rachat mais Boston n’a plus vraiment le choix. « En ce moment, les dieux du basket ne sont pas avec nous, tempère Doc Rivers. Il faut juste qu’on reste soudé et qu’on joue en équipe, ça va revenir. » Les résultats Atlanta-Orlando 102-106 Cleveland-Charlotte 111-81 Washington-Toronto 93-99 Boston-Houston 85-89 New Jersey-Memphis 100-89 Minnesota-Oklahoma City 129-87 Milwaukee-Philadelphie 105-110 Denver-Miami 108-97 Phoenix-Indiana 110-113 Utah-La Nouvelle-Orléans 116-90 Portland-Detroit 84-83 Golden State-LA Lakers 106-114.
Les champions en titre, qui avaient signé leur record de 19 succès de suite entre le 15 novembre et le 23 décembre, ont depuis perdu six fois en huit sorties.
Les Boston Celtics, champions NBA en titre, se rendent ce soir, tard dans la nuit, à Cleveland pour le match au sommet de la Conférence Est avec le fardeau d’une série de six défaites en huit matches à porter alors...