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Iran Téhéran annonce le lancement avec succès d’une deuxième fusée spatiale

Téhéran se dirige lentement, mais sûrement, sur les pas des puissances spatiales, avec la réussite d’une mission présentée comme renforçant « la confiance et la fierté nationales ». L’Iran a annoncé hier avoir procédé avec succès au lancement de sa deuxième fusée spatiale, Kavoshgar-2, et à la récupération d’une sonde qu’elle transportait. « Après avoir accompli avec succès ses missions, la fusée Kavoshgar-2 est retournée sur terre avec un parachute spécial au bout de 40 minutes », a dit le commentateur de la télévision d’État, sans autres détails. Selon le site Internet de la télévision, Kavoshgar-2 est composée de trois parties : un lanceur, un laboratoire spatial et une section récupérable. « Le laboratoire spatial a pour objectif de tester le climat spatial et de faire des expériences », selon cette source. La télévision a évoqué un « succès qui renforce la confiance et la fierté nationales » grâce au « retour sur terre de la partie prévue et son atterrissage sain et sauf, ce qui est une première en Iran ». L’Iran avait annoncé le lancement réussi le 4 février dernier de sa première fusée spatiale, Kavoshgar-1, qui aurait atteint une altitude de 200 km. Cette annonce avait été accueillie avec scepticisme dans de nombreux pays occidentaux, la France affirmant par exemple que l’engin, qui semblait dérivé du missile balistique Shahab-3, « ne disposait pas de capacités extra-atmosphériques ». La frontière entre l’atmosphère et l’espace se situe à une altitude de 100 km. Dans un texte dont la source n’a pas été identifiée, les différentes agences de presse iraniennes ont expliqué que Kavoshgar-2 a été « envoyée avec l’objectif de transmettre correctement les données environnementales, d’envoyer correctement et à temps les ordres de séparation du moteur et la réalisation correcte du système de récupération ». Selon ce texte, « les résultats obtenus lors de la présence dans l’espace correspondent aux objectifs fixés » pour la mission. La République islamique a procédé cette année à de nombreux tirs de missiles balistiques, le dernier en date, le Sejil, lancé le 12 novembre, étant présenté comme un engin de « nouvelle génération », d’une portée de près de 2 000 km. Kavoshgar-1 était censée, quant à elle, porter une sonde spatiale, dont le sort a donné lieu à des informations contradictoires. Un scientifique iranien avait affirmé qu’elle était revenue sur terre, alors qu’un deuxième avait laissé entendre qu’elle était restée dans l’espace. Le nombre d’étages de l’engin était aussi entouré de mystère, le chef de l’Agence spatiale iranienne, Ahmad Talebzadeh, faisant état de deux étages alors que le président Mahmoud Ahmadinejad en avait annoncé trois. Ce dernier avait aussi annoncé à cette occasion que la fusée porterait un satellite de construction locale, Omid, à l’été 2008. Mais aucune information à ce sujet n’a été livrée depuis. Le missile balistique Shahab-3, propulsé par un combustible liquide, est dérivé du missile nord-coréen No-Dong. L’Iran a affirmé en 2005 avoir accru sa portée initiale, d’environ 1 500 km, à 2 000 km.
Téhéran se dirige lentement, mais sûrement, sur les pas des puissances spatiales, avec la réussite d’une mission présentée comme renforçant « la confiance et la fierté nationales ».
L’Iran a annoncé hier avoir procédé avec succès au lancement de sa deuxième fusée spatiale, Kavoshgar-2, et à la récupération d’une sonde qu’elle transportait. « Après avoir...