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France Le PS achève son congrès dans une crise profonde

Les socialistes français ont achevé hier à Reims un congrès dont ils ressortent divisés et affaiblis, se montrant incapables de rénover le parti. Trois jours de travaux marqués par des conciliabules dans les coulisses et des affrontements sur le rôle que doit jouer l’ex-adversaire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, Ségolène Royal, n’ont pas permis au PS de parvenir à un accord sur une orientation et un nouveau leader. Après une première consultation des militants le 6 novembre, qui a porté en tête le projet de Mme Royal avec une majorité relative de 29 % des 130 000 votants, le 75e congrès devait s’atteler à trouver une « synthèse des motions » pour servir de programme dans les trois prochaines années et recoller les morceaux d’un parti fragmenté. Les négociations ont débouché sur un « échec général », a résumé le chef de file des députés PS Jean-Marc Ayrault. Pour le premier secrétaire sortant François Hollande, « personne n’a gagné ». Le parti au pouvoir UMP s’est moqué du « grand Barnum socialiste », de ses « combinaisons et coups bas », ses « expressions de haine », ses « fausses effusions et de sa confusion maximum ». Depuis l’ouverture du Congrès, le principal point de blocage a été la question des alliances entre socialistes et centristes que Mme Royal juge souhaitables d’ici à 2012 pour évincer le président Sarkozy. Une option que refuse l’ensemble des autres courants. Faute d’accord, ce sont les militants qui vont trancher jeudi lors d’un vote pour départager trois aspirants à la succession de François Hollande, qui quitte après 11 ans de règne le poste de Premier secrétaire. Quel que soit le vainqueur, le parti gardera des traces de cette confrontation qui s’achemine vers un duel de femmes entre Mme Royal, 55 ans, et la maire de Lille (Nord) Martine Aubry, 58 ans. Le troisième candidat est Benoît Hamon, 41 ans, symbole de la relève dans un parti dominé par les « éléphants » et qui incarne la gauche du PS.
Les socialistes français ont achevé hier à Reims un congrès dont ils ressortent divisés et affaiblis, se montrant incapables de rénover le parti. Trois jours de travaux marqués par des conciliabules dans les coulisses et des affrontements sur le rôle que doit jouer l’ex-adversaire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, Ségolène Royal, n’ont pas permis au PS de parvenir...