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L’un des prochains défis du nouveau président sera sa propre sécurité

La couleur de peau d’Obama fait de lui une cible potentielle pour les néonazis. Barack Obama a été placé sous la protection du Secret Service, chargé de la sécurité des présidents et candidats à la présidentielle, dès mai 2007, soit 18 mois avant d’être élu mardi dernier 44e président des États-Unis. Même si c’est un sujet peu abordé directement, en tant que président noir, sa vie est particulièrement menacée. Mercredi, deux jeunes néonazis ont été inculpés dans le Tennessee (Sud) pour avoir proféré des menaces de mort contre lui avant qu’il ne soit élu. Selon une copie du procès-verbal, ils envisageaient de tuer 102 Noirs, avec pour but ultime de tenter d’« assassiner le candidat à la présidentielle Barack Obama ». Sa famille et lui-même, ainsi que le vice-président élu Joe Biden et sa famille, sont protégés 24 heures sur 24 par des équipes d’élite formées d’agents armés de l’US Secret service (USSS), une branche du département de la Sécurité intérieure. Preuve de l’importance accordée aux menaces contre M. Obama, le podium depuis lequel il a prononcé son discours mardi à Chicago après son élection était entouré de murs de plexiglas transparent à l’épreuve des balles. « Les changements d’administration présidentielle nécessitent un haut degré de planification opérationnelle et de mise en œuvre de notre mission de protection », dit à l’AFP Ed Donovan, porte-parole du Secret Service, refusant de donner plus de détails sur le nouveau dispositif et de dire si le niveau de protection serait renforcé pour Barack Obama. « Nous faisons évidemment des ajustements. Mais à ce stade (...) nous sommes préparés à toutes les éventualités. » Fred Burton, spécialiste du renseignement géopolitique, pense que des agents du renseignement sont infiltrés dans les groupuscules partisans de la suprématie de la race blanche. Les sympathisants de ces groupes ont été impliqués dans les assassinats des leaders des droits civiques Martin Luther King ou Malcolm X, ou encore le militant noir Medgar Evers, assassiné en 1963 par un membre du Ku Klux Klan. Le site Internet de cette organisation raciste met en garde cette semaine contre une administration Obama. Si ce dernier est élu, « il pourrait y avoir beaucoup de Blancs dans ce pays qui vont se réveiller », y écrit un certain Thomas Robb.
La couleur de peau d’Obama fait de lui une cible potentielle pour les néonazis.
Barack Obama a été placé sous la protection du Secret Service, chargé de la sécurité des présidents et candidats à la présidentielle, dès mai 2007, soit 18 mois avant d’être élu mardi dernier 44e président des États-Unis. Même si c’est un sujet peu abordé directement, en tant que...