Un blessé dans une altercation à la faculté des sciences de l’UL

Une bagarre qui a éclaté hier matin entre des étudiants des Forces libanaises (FL) et du Courant patriotique libre (CPL), dans la faculté des sciences de la seconde branche de l’Université libanaise (UL), à Fanar, a fait un blessé, atteint aux côtes par des coups de couteau et hospitalisé. Une intervention du directeur de la faculté et des forces de l’ordre a rétabli le calme. Les cours ont été suspendus pour deux jours et les étudiants ont quitté le campus. En soirée, les mouvements estudiantins des deux partis politiques concernés ont publié des communiqués, justifiant leurs actions et faisant assumer à la partie adverse la responsabilité de l’incident. Ainsi, les étudiants du CPL et des Marada ont précisé que l’étudiant blessé est Milad Dib, du CPL. Ils ont indiqué que cet incident faisait suite à une « trêve » décidée la veille entre les deux parties, accusant « les étudiants des FL d’agresser leurs collègues du CPL ». Ils ont demandé au président de l’université « de prendre des mesures immédiates et adéquates pour mettre un terme aux agressions permanentes contre les lois et les étudiants, et ne pas prendre à la légère tout ce qui a trait à la sécurité des étudiants ». Pour leur part, les étudiants FL ont évoqué un incident qui s’était déroulé la veille, « une agression qui avait eu lieu mardi contre l’étudiant FL Joseph Abou Wardé, et qui avait requis son hospitalisation », suivie de « l’arrestation d’un étudiant du CPL, Rami Rihani, pendant six heures au commissariat ». Selon eux, l’agression d’hier contre un de leurs camarades, Élie Hadchiti, avait été perpétrée par des étudiants CPL, alors qu’une autre bagarre éclatait dans la cafétéria. « Cette atmosphère de tension dans la faculté s’est développée en une rixe entre les étudiants des deux parties, et plusieurs d’entre eux ont été blessés », poursuit le communiqué. « Le mouvement estudiantin des FL met ces informations à la disposition de la direction de l’université et des forces de l’ordre », conclut le texte.