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Enlèvement Les forces soudanaises encerclent la région où sont détenus les otages

D’après des informations de Khartoum, les touristes se porteraient bien. Onze touristes – cinq Italiens, cinq Allemands et une Roumaine – ainsi que huit accompagnateurs égyptiens – deux guides, quatre chauffeurs, un garde-frontière et le patron de l’agence organisatrice du safari, Aegyptus Intertravel, Ibrahim Abdel Rahim – ont été enlevés vendredi par des bandits. Leur enlèvement est survenu à une dizaine de km de la frontière avec le Soudan, à Karkh Talh, aux confins arides du sud-ouest de l’Égypte, à 1 000 km du Caire, une région également proche de la Libye. Ils ont été localisés avec précision dans la région aride du Jebel Ouenat, à 25 km de la frontière avec l’Égypte, et les forces soudanaises encerclent le secteur, a indiqué le directeur du protocole au ministère soudanais des Affaires étrangères, Ali Youssouf, tout en précisant que ces forces « n’avaient pas l’intention de lancer un raid » qui pourrait mettre en péril les otages. Il a également affirmé que « d’après les informations que nous possédons, tous les otages se portent bien ». Il a souligné que le but du Soudan était « d’aider à assurer leur (les otages) libération sans qu’il leur soit fait de mal et le plus rapidement possible », ajoutant que les négociations se poursuivaient avec les ravisseurs. Après le cafouillage de l’annonce erronée lundi de la libération des otages par le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmad Aboul Gheit, et au milieu d’un flot de rumeurs, Le Caire a décidé de restreindre au maximum toute communication. « Il est préférable de ne pas aborder le sujet avant que les efforts pour relâcher les otages eussent porté leurs fruits », a affirmé le porte-parole de la présidence égyptienne, Souleimane Awad. « Égyptiens, Allemands, Italiens et Roumains coopèrent étroitement », a assuré l’ambassadeur roumain au Caire. En outre, une équipe des renseignements égyptiens s’est rendue au Soudan. Les contacts avec les ravisseurs s’effectuent par téléphone entre l’organisateur du safari qui figure parmi les otages, et son épouse d’origine allemande, Kirsten Butterweck-Abdel Rahim. Des informations contradictoires circulent sur l’identité des preneurs d’otages. Le ministre égyptien du Tourisme a démenti qu’ils étaient égyptiens. Selon la presse égyptienne, ils pourraient être soudanais ou tchadiens. La région est accessible du Soudan mais aussi de la Libye ou du Tchad par des pistes de contrebande, et distante de 200 km du nord du Darfour où des rebelles affrontent le pouvoir central de Khartoum depuis 2003. Sur une rançon, les chiffres les plus divers circulent dans une fourchette qui s’élargit tous les jours, allant de 4 à 60 millions de dollars, en l’absence de toute confirmation officielle. « Ils voulaient 60 millions, le chiffre est passé sous les 10 millions », a affirmé à l’AFP une source de sécurité égyptienne. Le ministre du Tourisme avait qualifié quant à lui « d’incorrects », les chiffres de « 6, 8 et 15 millions de dollars » circulant dans les médias.
D’après des
informations de Khartoum,
les touristes se porteraient bien.
Onze touristes – cinq Italiens, cinq Allemands et une Roumaine – ainsi que huit accompagnateurs égyptiens – deux guides, quatre chauffeurs, un garde-frontière et le patron de l’agence organisatrice du safari, Aegyptus Intertravel, Ibrahim Abdel Rahim – ont été enlevés vendredi par des...