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Formule 1 Match nul Hamilton-Massa à Monza

D’un point de vue strictement comptable, le Grand Prix d’Italie, gagné par l’outsider ultime, Sebastian Vettel, a abouti à un match quasi nul entre Lewis Hamilton et Felipe Massa. Le Brésilien n’a repris qu’un point à l’Anglais, qui reste en tête de peu (78 points à 77) à quatre courses de la fin. Néanmoins, l’Anglais peut s’estimer plus satisfait que le Brésilien, qui avait un beau coup à jouer après les essais, comme McLaren-Mercedes, qui bénéficie de la deuxième place de Heikki Kovalainen. D’autant que chez Ferrari, Kimi Raikkönen, même largement distancé, ne se voit pas encore abandonner sa carte personnelle pour aider son équipier. « Nous avons tous manqué de grosses opportunités », a résumé Hamilton. Pris sur la longueur du week-end, l’Anglais peut en effet regretter son erreur de stratégie en qualifications – induite par une météo changeante – puis l’arrêt de la pluie durant la course, alors qu’il s’y montrait le plus à l’aise. Mais puisqu’il a dû partir de la 15e position sur la grille, neuf places derrière Massa, c’est plutôt le Brésilien qui peut se mordre les doigts d’avoir fini sixième, alors que Hamilton est remonté à la septième place après avoir dépassé sept coureurs dans la première moitié de course. Massa, pourtant, s’est contenté de ce dénouement. « J’ai réussi à reprendre un point à mon rival le plus , donc ce n’est pas du tout un résultat négatif », a-t-il estimé. Après son exceptionnelle remontée jusqu’au titre mondial en 2007, est-il possible de retirer Kimi Raikkönen de la lutte pour la première place tant qu’il n’est pas hors course mathématiquement ? Oui, peut-on répondre sans prendre trop de risques. Parti 14e, le Finlandais a fini huitième, à la porte des points donc, mais à quinze secondes du huitième. Avec cette troisième course consécutive sans marquer, il se retrouve à 21 points de Hamilton. L’imaginer gagner les quatre dernières courses est difficile, mais concevable. Que Massa et Hamilton s’écroulent tous les deux, non. Interrogé sur le fait qu’il pourrait devenir le premier soutien de Massa, il y a un pas que « Raikkö » n’est cependant pas encore prêt à franchir. Ma situation « n’est pas bonne, mais nous continuons à espérer. » Quand à Robert Kubica, troisième de la course et du championnat, il n’est qu’à 14 points de Hamilton. Mais cela fait longtemps que la BMW n’a pas été assez performante pour prétendre à la victoire. Conséquence de l’occasion manquée par Massa et de l’échec de Raikkönen, Ferrari fait une mauvaise opération par rapport à McLaren-Mercedes, qui bénéficie des huit points apportés par la deuxième place de Heikki Kovalainen. La Scuderia reste en tête du classement des constructeurs, mais son avance passe de 12 à 5 points. Ça n’a pas consolé Kovalainen, déçu parce qu’il « sentait qu’il aurait pu gagner », mais cela renforce l’impression que Ferrari a perdu la main. McLaren a en effet marqué plus de points que son adversaire lors de cinq des six dernières courses. Et encore, la seule fois où Ferrari a repris de l’avance, cela concerne le Grand Prix de Belgique dont le résultat reste à confirmer après l’appel de McLaren suite à la pénalité de Hamilton, qui l’avait privé de la victoire. Enfin, comme dans le cas des pilotes avec Kubica, il faut garder un œil sur BMW – avec les même précautions d’usage – car la troisième force du plateau n’a que 17 points de retard sur la Scuderia.
D’un point de vue strictement comptable, le Grand Prix d’Italie, gagné par l’outsider ultime, Sebastian Vettel, a abouti à un match quasi nul entre Lewis Hamilton et Felipe Massa.
Le Brésilien n’a repris qu’un point à l’Anglais, qui reste en tête de peu (78 points à 77) à quatre courses de la fin. Néanmoins, l’Anglais peut s’estimer plus satisfait que le...