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Actualités - CHRONOLOGIE

La faculté de droit de l’USEK Focus sur une formation moderne, prestigieuse et sur l’insertion professionnelle des étudiants

Loin des carcans classiques et de la rigidité des facultés de droit, l’Université Saint-Esprit – Kaslik se targue aujourd’hui d’être à la pointe des études juridiques et d’avoir constamment à l’esprit l’insertion professionnelle des étudiants. Le doyen de la faculté de droit de l’USEK, Joseph Chaoul, affirme d’emblée qu’il a tenu à instaurer un système de tronc commun assez poussé – indépendamment de la spécialisation en droit privé ou public choisie par l’étudiant – afin de permettre à celui-ci d’acquérir les notions juridiques qui lui permettent de faire face aux problèmes juridiques les plus courants. C’est dans cette optique qu’à partir de l’année universitaire 2008-2009, une nouvelle matière sera intégrée au cursus?: Clinical Legal Education, tirée du système d’enseignement anglo-saxon. Ce nouvel enseignement concernera les étudiants de 4e année de droit et les aidera à se familiariser avec le droit à l’assistance juridictionnelle. Les étudiants recevront des personnes qui font face à des problèmes juridiques et les orienteront pour qu’ils puissent recouvrer leurs droits ou les faire valoir en les informant des moyens légaux qui sont à leur disposition. «?Cette clinique d’éducation légale?va développer le caractère pédagogique de l’enseignement actuel du droit?», affirme dans ce contexte le président Joseph Chaoul. Ce projet est «?le premier du genre au Moyen-Orient et sera financé par des organisations internationales de l’ONU, des ONG spécialisées, ainsi que par les agences de développement gouvernementales et organismes spécialisés dans les services légaux?», ajoute M. Chaoul. Et l’USEK «?s’engage à mettre à la disposition du projet les locaux nécessaires le samedi pour le mener à bien?». Pour l’université, cet atelier lui permettra de concrétiser, avant toute autre, son ouverture à la justice sociale et au monde académique global, car «?le projet est en mesure d’associer à son exécution des personnalités du monde académique et universitaire international?», souligne le doyen de la faculté, avant de s’empresser d’ajouter qu’il convient de «?rester modeste face aux réalisations déjà effectuées?», car beaucoup reste à faire «?pour que la jeunesse de ce pays ne choisisse pas l’exode?». Et pour lutter contre le fléau de l’immigration, la faculté de droit de l’USEK a choisi de s’investir car elle considère qu’elle a un rôle à jouer dans ce contexte. C’est ainsi qu’elle a signé un partenariat avec l’Université Paris I – Panthéon Sorbonne, d’une part, et avec l’Université de Montpellier I, d’autre part. Avec la Sorbonne, l’USEK a désormais en commun le prestigieux master professionnel en droit des affaires de Paris I, spécialité droit bancaire et financier. Avec Montpellier I, c’est le master professionnel en droit du commerce international qui a été mis en commun. Les étudiants qui n’ont pas l’envie ou les moyens de se rendre en France peuvent donc désormais suivre à l’USEK même un enseignement de grande qualité, puisque les professeurs français les plus réputés font le déplacement spécialement pour venir dispenser leurs cours. «?Ces deux masters pro n’existent dans aucune faculté de droit au Liban?», aime à souligner le président Chaoul. «?C’est un cursus à forte orientation personnelle, dans les deux cas, et les étudiants se situent automatiquement dans une logique de spécialisation. Un master spécialisé, c’est l’acquisition d’un métier, c’est l’avenir assuré?», rappelle le doyen. Le master droit des affaires «?Beyrouth a toujours été, grâce à ses lois bancaires et boursières, le centre des activités bancaires du Proche-Orient et le pôle des opérations financières régionales et internationales?», rappelle Joseph Chaoul. Il souligne toutefois que «?la profession bancaire et financière devient de plus en plus scientifique et requiert des connaissances et des techniques très poussées car les pratiques sont de plus en plus complexes?». Pour concurrencer les pays du Golfe, qui attirent les meilleurs spécialistes de la banque et de la finance, l’USEK a voulu contribuer à la formation de «?juristes spécialisés, de banquiers et de financiers qualifiés?» dont le professionnalisme n’aurait rien à envier à celui de leurs collègues du Golfe. Ainsi, ils seront en mesure d’attirer?«?les investisseurs et épargnants des quatre coins du monde?», relève le doyen, et c’est à ce titre que le master pro droit des affaires a été créé. L’accès est soumis à une sélection, et l’enseignement vise à «?permettre aux étudiants d’approfondir leurs connaissances théoriques et pratiques en droit des affaires, notamment en droit bancaire et boursier, financement bancaire, financement par le marché, financement international, gestion de portefeuille et initiation pratique aux opérations de marché, et un séminaire d’initiation au droit bancaire et financier nord-américain?», explique le doyen. La durée des études est de deux ans, mais peut s’étaler sur trois ans. Un stage suivra, d’une durée minimale de deux mois, au sein d’une banque, d’une institution financière ou d’une organisation internationale ou européenne qualifiée dans le domaine de la finance ou de la Bourse. Master droit du commerce international Cette spécialisation prend en compte la globalisation de l’économie mondiale qui a pour effet direct d’uniformiser le droit, notamment en matière de droit des contrats internationaux. C’est ainsi que l’organisation des contrats obéit de façon croissante à des techniques juridiques communes à tous les continents, relève Joseph Chaoul, et elle exige des financiers de donner des «?avis juridiques très standardisés pour attester de la validité de ces contrats?». «?La rédaction de ces contrats met aussi en œuvre des pratiques en voie d’uniformisation?», fait remarquer M. Chaoul, ainsi que «?la généralisation de stipulations telles que les clauses de renégociation ou de minimisation des dommages?». Donc, et en dépit de certaines «?spécificités nationales qui subsistent et qui subsisteront, cette globalisation permet aujourd’hui de proposer l’enseignement d’un droit commun des contrats internationaux?» et cette formation est «?utile pour la préparation des étudiants à des fonctions au sein d’entreprises, de cabinets d’avocats ou d’administrations?», explique le doyen de la faculté de droit de l’USEK. L’enseignement est dispensé par des professeurs agrégés de la faculté de droit de Montpellier I et d’autres facultés de France. La formation s’adresse aux étudiants titulaires d’une licence en droit ou disposant d’une expérience professionnelle. Ces derniers pourront suivre les cours en auditeurs. Il convient de souligner à cet égard qu’une bonne maîtrise de l’anglais est requise et que l’accès est soumis à sélection. Cette spécialisation professionnelle permettra aux étudiants d’approfondir leurs connaissances théoriques et pratiques «?en droit commercial international, arbitrage international, droit des financements internationaux, droit bancaire international?», sous la forme de cours-séminaires qui mêlent cours magistral, analyse de documents et discussions. Un stage suivra, d’une durée minimale de deux mois, au sein d’un cabinet d’avocats, d’une entreprise ou d’une organisation internationale ou européenne active dans le domaine du commerce international, ou dans une administration publique.
Loin des carcans classiques et de la rigidité des facultés de droit, l’Université Saint-Esprit – Kaslik se targue aujourd’hui d’être à la pointe des études juridiques et d’avoir constamment à l’esprit l’insertion professionnelle des étudiants.
Le doyen de la faculté de droit de l’USEK, Joseph Chaoul, affirme d’emblée qu’il a tenu à instaurer un système...