Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

L’Institut de recherche confirme qu’Israël possède la bombe atomique L’IISS s’inquiète de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient

L’intérêt croissant de plusieurs États voisins de l’Iran risque, si rien n’est fait, de déclencher une course aux armements nucléaires au Moyen-Orient, a mis en garde hier un institut de recherche londonien. Selon ce rapport de l’Institut international d’études stratégiques (IISS), le programme nucléaire de l’Iran a encouragé plusieurs États de la région à suivre le même chemin. « En l’espace de onze mois, entre février 2006 et janvier 2007, au moins treize pays du Moyen-Orient ont annoncé le lancement ou la relance de programmes destinés à maîtriser ou étudier l’énergie nucléaire civile », peut-on lire dans ce document intitulé « Programmes nucléaires au Moyen-Orient dans l’ombre de l’Iran » (« Nuclear Programmes in the Middle East In the Shadow of Iran »). « Ce regain d’intérêt est particulièrement notable étant donné l’abondance de sources d’énergie traditionnelles dans la région et la faible présence à ce jour de l’énergie nucléaire au Moyen-Orient. » La future centrale iranienne de Bouchehr ferait de l’Iran le premier pays de la région à contrôler l’énergie nucléaire. Si Téhéran assure que ce projet revêt un caractère exclusivement civil, plusieurs pays occidentaux craignent qu’il ne dissimule un programme de développement d’armes nucléaires. L’IISS conclut également dans son rapport qu’Israël possède bien la bombe atomique, en dépit du refus constant de l’État hébreu de confirmer ou démentir cette affirmation. Il est peu probable, écrit l’institut, qu’Israël renonce à cette arme dans le but de dénucléariser le Moyen-Orient. Selon le rapport, les Émirats arabes unis seront probablement, après l’Iran, le prochain État de la région à maîtriser le nucléaire. L’IISS met par ailleurs en garde contre les manquements au Traité de non-prolifération (TNP), qui autorise les programmes nucléaires civils, s’ils sont soumis à des contrôles internationaux. Israël n’est pas signataire de ce traité, contrairement à plusieurs pays de la région. « Les règles doivent être appliquées avec rigueur afin qu’il soit possible de profiter des avantages de l’énergie nucléaire sans courir le risque de la prolifération, et pourtant le bilan international de leur application est médiocre. » « Les contrevenants aux accords prévus par le TNP, aux règles de contrôle des exportations et aux mandats du Conseil de sécurité de l’ONU ont subi peu de sanctions réelles. C’est au Moyen-Orient que la situation est la pire », affirme l’IISS.
L’intérêt croissant de plusieurs États voisins de l’Iran risque, si rien n’est fait, de déclencher une course aux armements nucléaires au Moyen-Orient, a mis en garde hier un institut de recherche londonien.
Selon ce rapport de l’Institut international d’études stratégiques (IISS), le programme nucléaire de l’Iran a encouragé plusieurs États de la région à...