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Cyclisme - Le Giro a observé hier son premier jour de repos Le turbo Contador face au brio italien

Neuf jours de course ont installé l’Espagnol Alberto Contador en rival privilégié mais affaibli des Italiens Danilo Di Luca et Riccardo Ricco dans le Giro qui s’est accordé lundi sa première journée de repos après neuf étapes. De cette entame du Giro, abordée sans repères faute, à l’en croire, d’une préparation planifiée, Contador sort presque indemne. Hormis Di Luca et Ricco qui le précèdent d’une petite trentaine de secondes, il a même pris du temps à tous ses adversaires pour se présenter en position de force au départ du premier contre-la-montre individuel, long de 39,4 kilomètres entre Pesaro et Urbino. Seule mais importante contrariété pour le vainqueur du Tour de France 2007, une chute survenue samedi sur la route de Tivoli lui a laissé un poignet douloureux. Contador a mis à profit la journée de repos, sous le ciel gris et pluvieux de l’Adriatique, pour passer des radiographies qui ont mis en évidence une fissure de la tête du radius, à l’avant-bras gauche. « Chaque jour qui passe joue en sa faveur », estime son directeur sportif Alain Gallopin, qui a rejoint hier la course. Et de souligner la différence dans les arrivées les plus disputées : « À Agrigente (2e étape), il avait le visage écarlate à l’arrivée. À Pescocostanzo (7e étape), il était à la limite, mais il a tenu bon. » Dans cette étape des Abruzzes, la seule qui a donné lieu à une bagarre intense entre les favoris, Contador, au moteur turbo encore bridé, a pu accompagner Di Luca et Ricco, les deux Italiens aux caractéristiques comparables, accélérations foudroyantes, tempérament d’attaquant, en un mot du brio. Le poignet douloureux Les autres Italiens, Gilberto Simoni, un diesel qui donne rendez-vous dans les grands cols des Dolomites, Paolo Savoldelli, transformé en lieutenant de luxe pour Di Luca, Franco Pellizotti et Vincenzo Nibali, ont montré ce jour-là leurs limites du moment. Tout comme le Russe Denis Menchov et les deux autres leaders de l’équipe Astana, l’Allemand Andreas Kl?den et l’Américain Levi Leipheimer, moins à l’aise que Contador sur les forts pourcentages. « Pour Contador, la question est : va-t-il tenir ? » s’interroge Alain Gallopin. « Vu de l’extérieur, ça semble facile de répondre pour un vainqueur du Tour de France. Mais il est arrivé sur le Giro avec un petit handicap par rapport aux autres. » L’autre interrogation tient à la douleur provoquée par son poignet fissuré. L’Espagnol, qui a grimacé dimanche dans une étape de plaine, doit courir avec un bandage au poignet gauche. Pourra-t-il tirer sur le guidon sans être gêné outre mesure ? La réponse ne devrait pas tarder tant le test d’Urbino sera révélateur. Le parcours ménage des lignes droites en léger faux-plat dans la première partie (19 km) puis une alternance de montées et descentes pour rejoindre la petite ville d’Urbino sur les collines des Marches (centre-Est). Dans cette étape, Kloden, « opérationnel à 100 % » dixit son directeur sportif, abat une carte d’importance. Si l’Allemand, vainqueur du Tour de Romandie au début du mois, veut gagner le Giro, il doit (très largement) distancer les purs grimpeurs dans son exercice de prédilection.
Neuf jours de course ont installé l’Espagnol Alberto Contador en rival privilégié mais affaibli des Italiens Danilo Di Luca et Riccardo Ricco dans le Giro qui s’est accordé lundi sa première journée de repos après neuf étapes.
De cette entame du Giro, abordée sans repères faute, à l’en croire, d’une préparation planifiée, Contador sort presque indemne. Hormis Di...