Rechercher
Rechercher

Actualités

Disparition - May Murr n’est plus Une femme érudite, poète et écrivaine, totalement vouée à son pays

Femme de lettres, écrivaine, poète, historienne, curieuse de tout, s’intéressant particulièrementt à ce qui touche à Dieu et au Liban, May Murr est décédée hier, laissant un patrimoine culturel de plus de 100 œuvres traitant de divers sujets aussi bien littéraires que scientifiques, en prose et vers écrits dans l’une ou l’autre des trois langues, arabe, mais, pour elle, libanaise, française et arabe. Cela sans compter ses très nombreux articles et éditoriaux publiés dans la presse surtout libanaise. Détentrice d’une licence d’enseignement en histoire et géographie de l’Académie libanaise des beaux-arts ; diplômée d’études supérieures de géographie, de l’Université de Lyon-France, avec pour thème de thèse de doctorat la « Géopolitique libanaise », présentée à Lyon en 1973, cette femme active sur plus d’un plan a été professeur de littérature, de mathématiques, d’histoire, d’histoire de l’art, de géographie et de géopolitique. Et cela dans plus d’un établissement public ou privé dont : l’École normale, l’École sociale, l’École des guides touristiques, l’École militaire et surtout l’Université libanaise. May Murr et son époux Alfred (décédé en 2005) formaient un tandem complice vivant en parfaite harmonie, engagés dans un même idéal, celui de la défense du Liban et de son patrimoine. Ils ont écrit plusieurs ouvrages ensemble, sans compter les traductions. D’ailleurs, Alfred Murr compte à son actif plus d’une œuvre, dont le Dictionnaire de la civilisation libano-phénicienne. May et Alfred Murr ont également créé, en collaboration avec le poète Saïd Akl, le journal Loubnane qu’ils ont voulu comme l’étendard des vérités libanaises. Prix Saïd Akl, cette femme de lettres, engagée totalement et jusqu’au bout dans son combat et admirable conteuse, est détentrice d’autres prix, tels celui des Gens de lettres de France (1968), le prix de la Rose des poètes, de Paris (1969). Le prix Fakhreddine, le Grand Prix Europa (1999), etc. L’auteur et critique français Jean Cayrol lui a écrit un jour : « May Murr, vous êtes pleine de poésie à ras bord. » Cette grande femme figure parmi les grands poètes et poétesses des anthologies de la poésie mondiale telle : l’Anthologie de la poésie féminine mondiale, et plusieurs autres encyclopédies et ouvrages libanais, français, allemands, américains, anglais et italiens... Elle a été choisie par la ABI (American Biographical Institute, Inc.) parmi les « 1 000 World Leaders of Influence », pour l’an 2000 ; et élue femme de l’année en 2003 ; l’ABI lui a dédié l’une de ses éditions ; IBC (International Biographical Centre Cambridge, Grande-Bretagne) l’a choisie parmi les « 2000 Outstanding Intellectuals of the 20th Century », etc. May Murr, qui aura marqué le paysage intellectuel libanais, a fondé et présidé un grand nombre d’associations culturelles et sociales. Elle est également membre de la Société des gens de lettres de France, de la Société internationale Teilhard de Chardin-Belgique, de l’Academy of American Poets, et Distinguished Member of International Society of Poets – New York. * * *
Femme de lettres, écrivaine, poète, historienne, curieuse de tout, s’intéressant particulièrementt à ce qui touche à Dieu et au Liban, May Murr est décédée hier, laissant un patrimoine culturel de plus de 100 œuvres traitant de divers sujets aussi bien littéraires que scientifiques, en prose et vers écrits dans l’une ou l’autre des trois langues, arabe, mais, pour elle,...