Malgré les difficultés, les ministres mettent l’accent sur le travail accompli

Qu’ils aient choisi de rester sous le même toit au Sérail ou qu’ils aient décidé de rester chez eux, les ministres du gouvernement Siniora mettent l’accent sur les points positifs de leur expérience malgré les dangers bravés depuis le 21 novembre 2006, date de l’assassinat du ministre de l’Industrie Pierre Gemayel. Ce jour-là, quelques heures après l’attentat, le chef du gouvernement Fouad Siniora avait suggéré à ses ministres de s’installer au Sérail. La ministre des Affaires sociales et députée de Zghorta, Nayla Moawad, met l’accent sur le travail effectué durant cette période fort difficile qui s’étend de la fin de l’année 2006 jusqu’à la conférence de Paris III, le 25 janvier 2007. Grâce à cet esprit de corps extraordinaire qui s’est formé entre les ministres, le gouvernement a pu résister à la tentative de coup de force projeté par l’opposition et a réussi à gérer la situation, souligne Mme Moawad. Sur le plan social, malgré les difficultés, une politique sociale a pu être mise en place grâce à la coopération qui s’est établie entre les ministères des Finances, de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, de l’Intérieur et des Affaires sociales, ainsi que du CDR, explique-t-elle, soulignant que la coordination est devenue plus importante. Le fait de tenir la conférence Paris III contre vents et marées a été un acte de résistance, indique encore la ministre des Affaires sociales. Tout comme le ministre du Tourisme Joe Sarkis, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Khaled Kabbani, indique qu’il n’a jamais quitté sa maison. « J’ai passé mon temps à travailler, que ce soit au bureau ou encore en me rendant sur le terrain, inspectant des écoles », indique-t-il, mettant l’accent sur le fait que les examens officiels ont eu lieu et que malgré les événements qui ont secoué le Liban au cours de l’année écoulée, les élèves ont pu achever leur année scolaire.