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À Paris, Chavez remet à plus tard les preuves montrant que Betancourt est en vie

Le président vénézuélien Hugo Chavez, en visite hier à Paris où il a été reçu par Nicolas Sarkozy, a dû remettre à plus tard les preuves qu’il s’était engagé à fournir selon lesquelles les otages en Colombie, dont Ingrid Betancourt, sont en vie, faute de les avoir obtenues de la guérilla des FARC. Chargé d’une médiation dans ce dossier, M. Chavez avait assuré avant sa venue qu’il ne viendrait pas à Paris « les mains vides ». Sa visite avait donc suscité de grands espoirs auprès de la famille de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, enlevée en 2002 et qui apparaît pour la dernière fois sur une vidéo en août 2003. Mais il a reconnu ne pas disposer à ce stade des preuves de vie tant attendues. Après un déjeuner avec M. Sarkozy, il a assuré que le chef de la guérilla colombienne des FARC, Manuel Marulanda, s’était engagé par écrit à les fournir « avant la fin de l’année ». M. Chavez a réitéré sa conviction qu’Ingrid Betancourt était en vie. M. Sarkozy, qui a fait de la libération de l’ex-candidate écologiste à la présidentielle colombienne une de ses priorités, n’a fait de son côté aucune déclaration à la presse. Selon son porte-parole David Martinon, il a rappelé à M. Chavez que « ces preuves de vie étaient indispensables ». Le président français a reçu en début d’après-midi la famille de l’otage franco-colombienne, dont ses enfants Mélanie et Lorenzo. Après cet entretien, la fille d’Ingrid Betancourt a insisté elle aussi sur l’importance de recevoir une preuve que sa mère est en vie. Mais elle a estimé que la situation était « vraiment positive par rapport à ce qu’elle a été au cours des dernières années ».
Le président vénézuélien Hugo Chavez, en visite hier à Paris où il a été reçu par Nicolas Sarkozy, a dû remettre à plus tard les preuves qu’il s’était engagé à fournir selon lesquelles les otages en Colombie, dont Ingrid Betancourt, sont en vie, faute de les avoir obtenues de la guérilla des FARC. Chargé d’une médiation dans ce dossier, M. Chavez avait assuré...