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Actualités - CHRONOLOGIE

Le chef du Courant du futur a conféré hier soir avec Feltman Hariri optimiste quant à la possibilité d’élire un nouveau président avant le 24 novembre

Le chef du Courant du futur, Saad Hariri, a reçu hier soir l’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, en présence de l’ancien député Ghattas Khoury et de M. Nader Hariri. Par ailleurs, dans une interview accordée à la chaîne française France 24, M. Hariri s’est déclaré optimiste quant à l’issue de la bataille présidentielle, affirmant qu’un nouveau président sera élu avant le 24 novembre, date de l’expiration du mandat du président sortant Émile Lahoud. « Je suis optimiste car l’initiative française a été coordonnée avec les pays arabes amis, tels que l’Arabie saoudite et l’Égypte, ainsi qu’avec la Ligue arabe et, de ce fait, elle devrait aboutir à l’élection d’un président de la République, a notamment déclaré M. Hariri. Nous voulons que l’initiative française réussisse. Nous voulons élire un président sur base d’une entente sur le double plan national et parlementaire. » Et M. Hariri de poursuivre : « Nous désirons aboutir avec l’opposition à une entente sur les candidats du 14 Mars ou sur un candidat qui soit très proche du 14 Mars car une majorité est une majorité. Nous ne pouvons pas élire un président qui soit choisi uniquement par la minorité. Cela est antidémocratique et illogique, et nous ne pouvons l’accepter. » Le chef du Courant du futur a, d’autre part, souligné que le discours prononcé dimanche dernier par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, était dirigé contre « le dialogue, l’entente et la bonne volonté manifestée par le 14 Mars en vue d’aboutir à une solution avec l’opposition. Nul n’ignore que la tension monte gravement lorsque Hassan Nasrallah fait de telles déclarations. Lui et l’Iran doivent savoir que de telles déclarations sont inacceptables, surtout lorsqu’il dit que c’est lui qui décide qui sera le président de la République, le Premier ministre, le commandant de l’armée et les chefs des services de sécurité. Cela est inacceptable car le Liban est un pays démocratique et lorsqu’un responsable tient de tels propos, cela ne fait qu’accroître la tension ». Et M. Hariri d’ajouter : « Nous adoptons une attitude positive à l’égard de l’initiative française en dépit des attaques qui la visent par le biais des déclarations de Hassan Nasrallah, Ahmad Jibril et de (la ministre syrienne) Bouthayna Chaabane qui a critiqué le président Nicolas Sarkozy. Ils disent quelque chose et font le contraire. Le 14 Mars ira jusqu’au bout et désire savoir s’ils veulent vraiment que l’élection présidentielle se tienne. » Et M. Hariri de poursuivre : « Le problème de Hassan Nasrallah et de l’opposition, c’est qu’ils s’imaginent qu’ils sont seuls alors que nous formons la majorité du peuple libanais et non la minorité. » En conclusion, le chef du Courant du futur a estimé, au sujet de l’armement du Hezbollah, que « détenir des armes constitue un signe de faiblesse ».
Le chef du Courant du futur, Saad Hariri, a reçu hier soir l’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, en présence de l’ancien député Ghattas Khoury et de M. Nader Hariri.
Par ailleurs, dans une interview accordée à la chaîne française France 24, M. Hariri s’est déclaré optimiste quant à l’issue de la bataille présidentielle, affirmant qu’un nouveau président sera...