Pour Samir Frangié, le discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, peut être interprété comme « dirigé contre l’initiative française, et donc comme marquant le rejet par le régime syrien de ses engagements » pris à l’égard de Paris. « Il peut aussi être interprété comme une volonté de faire pression pour obtenir un président “proche” (de la Syrie). De toute façon, il faut s’étonner que cette déclaration de guerre soit à la fois dirigée vers l’intérieur et vers la communauté internationale, alors que Nasrallah affirme lui-même qu’Israël s’apprête à initier une nouvelle guerre. Comment le Hezb pourra-t-il initier deux fronts en même temps : l’un à l’intérieur et l’autre à l’extérieur ? N’aurait-il pas été préférable de conclure une trêve à l’intérieur pour faire face à la menace extérieure ? Tout cela est fort étrange », note-t-il.