Alain Aoun relève « une certaine légèreté dans la manière dont la majorité traite avec l’initiative de Bkerké »

L’un des responsables du Courant patriotique libre (CPL), Alain Aoun, a indiqué hier que le comité quadripartite de suivi (pour le dialogue interchrétien, à l’initiative de Bkerké) n’a toujours pas été formé parce qu’il n’existe pas, à l’heure qu’il est, « une réelle volonté de parvenir à une solution ». Alain Aoun a en outre relevé « une certaine légèreté dans la manière dont la majorité traite avec l’initiative de Bkerké ». Ces propos de M. Aoun ont été tenus au cours d’un entretien accordé à la radio Voix du Liban. « Le comité interchrétien n’a toujours pas vu le jour et je pense que le problème réside dans l’absence d’une réelle volonté de parvenir à une solution, a déclaré Alain Aoun. L’existence même du comité est tributaire d’un mécanisme adéquat permettant de trouver une solution. Je pense que Bkerké tente de compléter les concertations afin de préciser quelle serait la meilleure formule. Lorsque nous avions accepté le principe du comité, nous avions proposé plusieurs choix. Aujourd’hui, le temps presse et ce qu’il faut, c’est œuvrer le plus rapidement possible, même si cela nécessite des réunions au niveau des personnalités de premier plan. » Interrogé sur les causes du refus par le CPL des personnalités désignées par le 14 Mars pour faire partie de ce comité, M. Aoun a relevé que « l’affaire ne se limite pas uniquement à une question de noms, nous voulons parvenir à une solution, et nous voulons un mécanisme et un cadre adéquats pour ce faire. Le mécanisme le plus efficace serait que les principaux intéressés rentrent directement en contact les uns avec les autres. Je sens qu’il y a une certaine légèreté affichée par l’autre camp dans la manière dont elle a choisi de traiter avec cette initiative ». Sur une réunion prochaine avec des pôles du 14 Mars, M. Aoun a souligné que « rien n’empêche une telle rencontre ».