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ÉCHOS DU MONDE

Nouveau coup dur pour EADS avec des accusations de « délit d’initiés massif » EADS a subi un nouveau coup dur mercredi avec de nouvelles accusations de « délit d’initiés massif » au sein du groupe européen d’aéronautique et de défense, qui ont déclenché un début de polémique politique. C’est au moment où EADS semble avoir surmonté les difficultés, en s’apprêtant à livrer le 15 octobre son premier A380, que ses principaux dirigeants et actionnaires sont accusés d’avoir vendu des actions, entre fin 2005 et début 2006, avant les annonces des retards de livraison de l’avion géant qui ont plongé sa filiale Airbus dans une crise profonde en juin 2006. Ils se sont rendus coupables d’« un délit d’initiés massif », et l’État français connaissait la situation, a indiqué le quotidien Le Figaro, citant une « note préliminaire » de l’Autorité des marchés financiers (AMF), transmise au parquet de Paris. Le rapport, selon Le Figaro, est « accablant pour les groupes Lagardère, DaimlerChrysler, actionnaires d’EADS, ainsi que pour les principaux dirigeants du groupe européen et de sa filiale Airbus ». Ils auraient vendu des actions avant de « rendre tardivement publiques les difficultés d’Airbus » qui ont provoqué un effondrement du titre EADS. Interrogée à l’Assemblée nationale, la ministre française de l’Économie, Christine Lagarde, a récusé « un quelconque délit d’initié » de la part de l’État, qui « n’a jamais cédé une seule action » en raison du « caractère stratégique de l’entreprise ». Deutsche Bank échappe au pire dans la crise du « subprime » Deutsche Bank a évité le pire dans la crise des prêts hypothécaires à risque aux États-Unis, qui n’a pas réussi à entamer ses bonnes performances au troisième trimestre, contrairement à d’autres grands noms du secteur bancaire. Son patron Josef Ackermann a dévoilé hier que la première banque allemande devrait même voir augmenter son bénéfice net au troisième trimestre à 1,4 milliard d’euros, contre 1,2 milliard l’an dernier. Les charges liées à la crise s’élèvent en tout à 2,2 milliards d’euros au troisième trimestre, a toutefois reconnu M. Ackermann. Les coûts dans les activités de crédits pour des acquisitions s’élèvent au maximum à 700 millions d’euros, plus 1,5 milliard dans les activités de crédits structurés et de produits liés à des créances hypothécaires. Du coup, la banque a subi une perte avant impôts qui devrait se monter à 250 à 350 millions d’euros dans sa division « Corporate Banking and Securities » dédiée aux transactions sur le marché, au conseil et au financement aux entreprises et à l’immobilier commercial. Au niveau du bénéfice net trimestriel d’ensemble, un crédit d’impôts lié à la réforme de la fiscalité des entreprises en Allemagne et la vente d’actifs, comme 60 bâtiments à New York, ont aidé Deutsche Bank à sauver la mise.
Nouveau coup dur pour EADS avec des accusations de « délit d’initiés massif »

EADS a subi un nouveau coup dur mercredi avec de nouvelles accusations de « délit d’initiés massif » au sein du groupe européen d’aéronautique et de défense, qui ont déclenché un début de polémique politique. C’est au moment où EADS semble avoir surmonté les difficultés, en...