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Cyclisme - L’Italie, l’Espagne et l’Allemagne arrivent en leaders aux Mondiaux 2007 Stuttgart, pour un nouvel habillage

Seize ans après leur première venue à Stuttgart, les championnats du monde tentent de donner au cyclisme un nouvel habillage, d’aujourd’hui à dimanche, dans un pays traumatisé par les affaires de dopage. Les compétitions de l’Union cycliste internationale (UCI), un temps menacées à cause de la surenchère des politiques pour les subventions, se concluent par la course-symbole, réservée au peloton professionnel, sur un parcours annoncé légèrement plus dur que celui de l’année passée à Salzbourg (Autriche). Le jeu traditionnel des pronostics dépend des décisions de la justice sportive. C’est au Tribunal arbitral du sport (TAS) que revient la décision sur la participation du coureur espagnol Alejandro Valverde, cité de façon transparente dans l’affaire de dopage Puerto. Le cas Valverde, triple médaillé d’argent dans les championnats du monde et porte-drapeau d’un cyclisme qui sent le soufre de l’avis du président de l’UCI Pat McQuaid, illustre les contradictions de la lutte antidopage régulièrement empêtrée dans les problèmes juridiques. Au risque de lasser un public qui, jusqu’à présent, est pourtant resté fidèle pour l’essentiel à ses favoris. Bettini en vitrine La multiplication des contrôles, la possibilité de procéder prochainement à la détection de l’hormone de croissance, laissent espérer des courses plus authentiques. Surtout pour l’élite, vitrine du cyclisme, qui attend un champion représentatif en conclusion des 267,4 kilomètres (14 tours du circuit). Le parcours de la course arc-en-ciel (19,1 km) franchit deux petites côtes (Herdweg, Birkenkopf) et se termine par un faux plat montant. Il laisse toutes ses chances au tenant du titre, le champion olympique Paolo Bettini, malgré la polémique qui l’accompagne à cause de son refus de signer l’engagement demandé par l’UCI en juin. Avec Bettini pour fer de lance, l’Italie présente également Danilo Di Luca, Davide Rebellin et surtout Filippo Pozzato. Autant d’atouts qui renforcent la confiance de la « Squadra » au moment d’affronter les aléas d’une course très particulière, la seule de l’année qui se court par sélections nationales regroupant des coureurs habituellement rivaux. Face à l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne présentent les meilleures armes. En plus de Valverde, les Espagnols comptent sur Oscar Freire qui, en cas de succès, serait le premier coureur à inscrire son nom à quatre reprises au palmarès. Quant à l’Allemagne, elle s’appuie sur Erik Zabel (3e en 2006), tout heureux de s’aligner devant ses fans bien que des voix se soient élevées contre sa sélection, et sur le « régional » Stefan Schumacher. L’exemple de Longo Les autres pays, affaiblis par les absences dues aux blessures (Boonen pour la Belgique) ou au profil du parcours (McEwen pour l’Australie), jouent l’effet de surprise. Comme la France ou les Pays-Bas, deux pays traditionnellement forts du cyclisme frustrés du maillot irisé depuis respectivement 10 et 22 ans. Avant l’apothéose attendue dimanche, cinq autres titres seront décernés dans la capitale du Bade-Wurtemberg. Jeudi, le Suisse Fabian Cancellara part favori pour renouveler son bail dans le contre-la-montre élite malgré la concurrence de son coéquipier habituel, l’Américain David Zabriskie, et des Britanniques David Millar et Bradley Wiggins. Dès mercredi, les dames se disputent la médaille d’or du « chrono », décrochée à deux reprises par Karin Thurig. Deuxième l’année passée derrière l’Américaine Kristin Armstrong, la Suissesse veut récupérer son bien malgré ses 35 ans. À elle de s’inspirer de l’exemple de la grande championne française Jeannie Longo, encore titrée en 2001 à près de 43 ans et toujours en course à Stuttgart, tant dans le contre-la-montre que dans la course en ligne.
Seize ans après leur première venue à Stuttgart, les championnats du monde tentent de donner au cyclisme un nouvel habillage, d’aujourd’hui à dimanche, dans un pays traumatisé par les affaires de dopage.
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