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L’Arabie saoudite réserve toujours sa réponse, la Syrie affirme n’avoir pas encore reçu d’invitation Israël souhaite une déclaration de principes à l’issue de la conférence sur le Proche-Orient
le 25 septembre 2007 à 00h00
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a souhaité hier parvenir avec les Palestiniens à un document jetant les bases des négociations sur la création d’un État palestinien à l’issue de la conférence sur le Proche-Orient. Par ailleurs, la Ligue arabe a salué hier la volonté américaine d’inviter la Syrie à la réunion prévue en novembre, pour laquelle l’Arabie saoudite réserve toujours sa réponse, alors que Damas a affirmé n’avoir pas encore reçu d’invitation.
«Il serait préférable qu’à l’issue de cette réunion, un communiqué conjoint soit publié sur les questions-clés, afin qu’il serve de base aux négociations en vue de la création d’un futur État palestinien », a déclaré M. Olmert qui intervenait à huis clos devant la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense, selon cette source. « Il ne s’agit pas d’une conférence de paix mais d’une réunion internationale visant à donner un soutien international au processus en cours entre les Palestiniens et nous », a souligné M. Olmert, cité par « Ynet », le journal en ligne du quotidien Yediot Aharonot.
Face aux critiques sur des pourparlers avec les Palestiniens, venant y compris de son propre parti, Kadima, M. Olmert a plaidé en faveur d’un dialogue, assurant que ceux qui refusent toute discussion « nous conduisent en fait à un avenir de guerre, d’effusions de sang et de conflit perpétuel ».
Le président américain George W. Bush a appelé à la tenue d’une réunion internationale sur le conflit au Proche-Orient, prévue à l’automne, rassemblant les dirigeants israéliens, palestiniens et des pays arabes. Mais les Israéliens et les Palestiniens, qui se sont réunis à plusieurs reprises en vue de préparer cette conférence, divergent sur ses objectifs. M. Olmert souhaite une déclaration de principes à minima alors que le président Mahmoud Abbas attend un engagement clair, calendrier à l’appui, pour la création d’un État palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
En outre, Washington a annoncé dimanche son intention d’inviter le « comité de suivi » de la Ligue arabe. Ce comité, chargé de plaider en faveur d’une initiative de paix d’inspiration saoudienne, comprend la Jordanie et l’Égypte – les deux seuls pays arabes à avoir signé un traité de paix avec Israël –, mais aussi le Qatar, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et la Syrie.
Israël a affirmé qu’il revenait aux États-Unis, qui entendent organiser la réunion, de choisir les participants. « Ils l’accueillent, enverront les invitations et ils peuvent inviter qui bon leur semble », a affirmé à l’AFP Miri Eisin, la porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert. « Plus on est, mieux c’est », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, le ministre syrien de l’Information Mohsen Bilal a déclaré hier que son pays n’avait pas encore été invité à la réunion que les États-Unis entendent organiser en novembre. « La Syrie décidera de son éventuelle participation après avoir reçu une invitation », a-t-il précisé.
De son côté, la Ligue arabe a salué hier la volonté américaine d’inviter la Syrie. La présence de ce comité est « un pas en avant » et « un succès relatif », a affirmé à l’AFP Mohammad Sobeih, le secrétaire général adjoint de l’organisme panarabe, dont le siège est au Caire. Ce comité a été chargé de convaincre Israël d’accepter une initiative de paix d’inspiration saoudienne relancée en mars par la Ligue lors d’un sommet à Ryad. Toutefois, la Ligue « a toujours des doutes et des inquiétudes légitimes quant aux chances de succès de la conférence internationale », a dit M. Sobeih.
L’Arabie saoudite n’a pas encore pris de décision concernant son éventuelle présence à la conférence, a de son côté indiqué à l’AFP une source officielle saoudienne, sous le couvert de l’anonymat. Le royaume « attend que la situation se clarifie pour ce qui est de l’ordre du jour et des objectifs de cette conférence », a affirmé cette source. Le succès de la réunion « dépend des questions qui y seront discutées », avait souligné le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud al-Fayçal, qui a eu un entretien avec la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice dimanche à New York, où se tient l’Assemblée générale des Nations unies.
Quant à la Jordanie, l’un des deux pays arabes, avec l’Égypte, à avoir signé un traité de paix avec Israël, elle a souligné la nécessité d’une préparation minutieuse de la conférence. Pour leur part, les Émirats et le Qatar n’ont pas encore fait savoir s’ils participeraient à la conférence.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a souhaité hier parvenir avec les Palestiniens à un document jetant les bases des négociations sur la création d’un État palestinien à l’issue de la conférence sur le Proche-Orient. Par ailleurs, la Ligue arabe a salué hier la volonté américaine d’inviter la Syrie à la réunion prévue en novembre, pour laquelle l’Arabie saoudite...
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