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Bush ne participe pas au sommet de l’ONU Climat : Ban appelle les dirigeants du monde à faire face à leurs responsabilités

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé hier à New York les dirigeants du monde à une action immédiate contre le « défi sans précédent » du réchauffement climatique, affirmant qu’ils seront jugés à cette aune par les générations futures. «Le changement climatique et la réponse que nous y apporterons définiront notre époque et détermineront l’héritage global que nous laisserons aux générations futures », a-t-il déclaré à l’ouverture d’un sommet inédit sur le climat, auquel ne participe pas le président américain George W. Bush. « Le temps du doute est passé. Le groupe intergouvernemental de l’ONU sur le changement climatique a affirmé sans équivoque que notre système climatique se réchauffe et que c’est directement dû aux activités humaines », a-t-il poursuivi. « Le défi sans précédent du changement climatique exige une action sans précédent. Et une prise de responsabilités sans précédent. Votre prise de responsabilités », a-t-il lancé aux délégués d’environ 150 pays, dont 80 chefs d’État ou de gouvernement. En présidant cette réunion à la veille de l’ouverture de la 62e session de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Ban souhaitait sortir de l’impasse menaçant une prochaine conférence mondiale sur le réchauffement climatique à Bali (Indonésie). Les pays européens, en tête des États industrialisés en termes d’engagements pour réduire les émissions polluantes, devraient pousser à un accord global en vue d’un réel progrès à la conférence de Bali du 3 au 14 décembre. Celle-ci est censée produire un calendrier de négociations qui conduiraient fin 2009 à un accord pour accélérer et accentuer les réductions des émissions de gaz à effet de serre. Une fois ratifié, ce qui devrait prendre deux ans, l’accord succédera à la première phase du Protocole de Kyoto, qui expire fin 2012. Ce traité est en question depuis qu’en 2001, les États-Unis, plus gros pollueurs du monde, ont annoncé qu’ils ne le ratifieraient pas. Le président George W. Bush est farouchement opposé aux plafonds contraignants imposés par Kyoto et plaide plutôt pour des mesures volontaires soutenues par des transferts de technologie. Les « verts » critiquent cette position comme étant une tactique destinée à retarder le processus de Kyoto et à diviser ses partisans en entretenant l’idée d’une solution de remplacement moins contraignante. La rencontre de New York est articulée autour de quatre sessions parallèles, sur l’adaptation au réchauffement climatique, l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, la technologie et le financement. Jeudi et vendredi, la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice recevra à son tour à Washington les 16 plus gros pollueurs de la planète, ainsi que des représentants de l’Union européenne et de l’ONU. Ensemble, ces économies représentent environ 90 % des émissions mondiales. Cette dernière rencontre, à l’initiative de M. Bush, donnera le feu vert à un processus de 15 mois pendant lequel ces économies pourront formuler leurs intentions en matière de lutte contre le réchauffement et explorer les voies technologiques et se pencher sur les secteurs industriels qui pourraient permettre de parvenir à des réductions d’émissions rapides et relativement indolores.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé hier à New York les dirigeants du monde à une action immédiate contre le « défi sans précédent » du réchauffement climatique, affirmant qu’ils seront jugés à cette aune par les générations futures.
«Le changement climatique et la réponse que nous y apporterons définiront notre époque et détermineront l’héritage...