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Le Liban lance un projet pionnier au Moyen-Orient sur les allergies au pollen

Une première au Moyen-Orient. Le Liban se lance dans une étude unique dans le domaine de l’aérobiologie. Baptisée « Lebanese Aerobiology and Pollen National Database », elle porte sur la composition biologique de l’air, et plus particulièrement sur l’identification des pollens provenant des arbres, plantes et herbes, souvent cause cachée d’allergies, phénomène qui se développe dans le pays et dans le monde. Reniflement, éternuements, obstruction nasale, ces symptômes, que l’on associe souvent à un simple rhume, peuvent également cacher une autre origine, les rhinites allergiques, que les pollens peuvent induire. Ces symptômes, s’ils ne sont pas identifiés immédiatement et si des mesures préventives ne sont pas prises, peuvent prendre une ampleur considérable et devenir une gêne à chaque saison pouvant affecter lourdement la vie quotidienne, le sommeil, le travail, l’école chez les enfants. Les patients voient alors augmenter leurs visites chez le médecin, ou pire, à l’hôpital, ce qui peut, à la longue, influencer négativement l’équilibre économique. Une étude vient de montrer qu’un cinquième de la population dans le monde est touché par les rhinites allergiques. L’Organisation mondiale de la santé déduit que la moitié de la population mondiale sera touchée par les allergies en 2020. Afin de se préparer à cette éventualité, des spécialistes libanais ont pris l’initiative de mieux connaître les causes et les conséquences de ce phénomène afin de trouver les mesures préventives nécessaires. À l’initiative du projet, un comité formé par le ministère de la Santé, regroupant des spécialistes dans le domaine des allergies. Il sera soutenu par l’Association libanaise de l’allergie et de l’immunologie, le Réseau national de surveillance aérobiologique France (RNSA) et les laboratoires Schering Plough au Liban, et aidé par l’Université américaine de Beyrouth, l’hôpital Hammoud et l’Université de Balamand. Le comité, à travers le projet de comptage du pollen et les premiers résultats au niveau national déjà collectés jusqu’en septembre 2007, sera donc en mesure d’identifier l’origine, la quantité et le risque allergique des pollens présents dans l’air libanais, ce qui permettrait de prévoir les dangers publics qui y sont liés et communiquer périodiquement aux citoyens des bulletins détaillés à partir de 2008.
Une première au Moyen-Orient. Le Liban se lance dans une étude unique dans le domaine de l’aérobiologie. Baptisée « Lebanese Aerobiology and Pollen National Database », elle porte sur la composition biologique de l’air, et plus particulièrement sur l’identification des pollens provenant des arbres, plantes et herbes, souvent cause cachée d’allergies, phénomène qui se...