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Israël et les États-Unis auraient partagé des renseignements Rencontre de haut niveau entre la Corée du Nord et la Syrie

Une réunion de haut niveau s’est tenue hier à Pyongyang entre la Corée du Nord et la Syrie, alors que l’État communiste est soupçonné d’apporter une aide à la Syrie dans le domaine du nucléaire militaire. Selon l’agence officielle de presse nord-coréenne KCNA, la rencontre a rassemblé Choe Tae-bok, secrétaire du comité central du Parti des travailleurs (parti unique au pouvoir en Corée du Nord) et Saïd Eleia Dawood, directeur du département de l’organisation du parti Baas (au pouvoir en Syrie). Lors de cette rencontre, les deux hommes ont « échangé des vues sur la question du renforcement des liens amicaux et de coopération entre les deux parties, ainsi que sur plusieurs autres sujets d’intérêt bilatéral », a précisé l’agence. « Les échanges se sont déroulés dans une atmosphère amicale », a-t-elle poursuivi. Plusieurs médias américains ont indiqué récemment qu’un raid aérien israélien mené en Syrie début septembre aurait visé un site abritant des équipements nucléaires livrés par la Corée du Nord. La Syrie de son côté a démenti les allégations américaines selon lesquelles elle bénéficierait de l’aide de la Corée du Nord dans le domaine nucléaire. Pyongyang a également nié farouchement avoir aidé la Syrie, assurant qu’elle respectait son engagement à ne pas fournir d’équipements nucléaires. Toutefois, le Washington Post a affirmé hier qu’Israël avait averti le président américain George W. Bush de la construction d’un site nucléaire en Syrie avec l’aide des Nord-Coréens, et les Américains ont mené leur propre enquête avant qu’Israël n’effectue un raid aérien contre ce site. Citant des sources gouvernementales américaines, le quotidien affirme que la décision israélienne de mener un raid aérien le 6 septembre contre ce que les autorités israéliennes soupçonnaient être un site nucléaire syrien a été prise après échange d’informations avec les États-Unis. Au cours de l’été, Israël avait averti le président Bush du fait que les Syriens développaient un site nucléaire avec l’appui de la Corée du Nord, selon ces sources. La Maison-Blanche avait alors décidé de ne pas réagir immédiatement, par crainte de compromettre les difficiles négociations en cours avec la Corée du Nord pour tenter de la persuader d’abandonner son programme nucléaire, toujours selon ces sources. En revanche, les États-Unis auraient apporté à Israël la confirmation des faits par leurs propres services de renseignements avant que l’État hébreu ne procède à ce raid, mené dans la nuit pour minimiser les risques de pertes humaines, poursuit le journal. Un responsable de la Maison-Blanche, Tony Fratto, a refusé de s’exprimer sur ces informations et a renvoyé aux propos tenus la veille par M. Bush. Celui-ci avait lui-même refusé de commenter cette affaire embarrassante, mais avait mis en garde la Corée du Nord contre toute participation à la prolifération nucléaire. « Je crois que je sais quand il faut suivre les directives du patron, et quand il dit “pas de commentaire”, cela veut dire “pas de commentaire” », a dit M. Fratto.
Une réunion de haut niveau s’est tenue hier à Pyongyang entre la Corée du Nord et la Syrie, alors que l’État communiste est soupçonné d’apporter une aide à la Syrie dans le domaine du nucléaire militaire.
Selon l’agence officielle de presse nord-coréenne KCNA, la rencontre a rassemblé Choe Tae-bok, secrétaire du comité central du Parti des travailleurs (parti unique au...