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Défense Bouclier antimissile : Moscou redoute d’être espionné par les États-Unis

Si Washington n’est pas enthousiasmé par la proposition russe d’alternative au bouclier antimissile européen, c’est parce que les États-Unis veulent en réalité espionner la Russie, a déclaré hier le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. « Quand nos collègues américains disent que Qabala (en Azerbaïdjan) ne remplacera pas un radar basé en République tchèque, je les comprends, puisque Qabala ne peut pas observer le territoire russe situé entre la frontière ouest et l’Oural, alors que le radar tchèque le peut », a-t-il dit. Selon Moscou, les États-Unis ne sont pas crédibles lorsqu’ils affirment vouloir surveiller les « États voyous », et souhaitent en réalité espionner la Russie. La trêve tacite entre Moscou et Washington, qui devait durer le temps d’examiner la solution offerte par Qabala, semble disparaître à mesure qu’il devient clair que les États-Unis n’entendent pas renoncer au bouclier antimissile en Europe.
Si Washington n’est pas enthousiasmé par la proposition russe d’alternative au bouclier antimissile européen, c’est parce que les États-Unis veulent en réalité espionner la Russie, a déclaré hier le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. « Quand nos collègues américains disent que Qabala (en Azerbaïdjan) ne remplacera pas un radar basé en République...