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NIP/TUCK Saison 4 On l’attendait avec impatience cette saison 4… rien que pour l’épisode avec Catherine Deneuve. Eh oui Belle de Jour a décidé de se prêter au jeu de la série la plus déjantée de la télé et d’interpréter le rôle d’une veuve éplorée aux intentions assez surprenantes : implanter les cendres de son défunt mari dans sa poitrine… À part ça, maintenant que The Carver a été découvert, les choses reprennent un cours normal chez MacNamara and Troy. Burt Landau (aka JR de Dallas) propose de racheter leur cabinet, Christian tombe amoureux de sa femme, Julia est enceinte de Sean… La série cynique et décadente prend une tout autre direction que la précédente saison devenue fatigante avec son histoire de découpeur. Plus d’émotion donc, ce qui redore finalement le blason de cette série désormais culte. À voir ! THE PURSUIT OF HAPPYNESS Gabriele Muccino L’histoire est vraie. C’est ce qui sauve The pursuit of happyness du pathos dans lequel le film aurait pu sombrer. Le problème, c’est que ce film est une commande et son réalisateur qui avait réussi chez lui se fait désirer à Hollywood. Cadeau empoisonné donc pour le cinéaste. Parce que le problème avec The pursuit of Happynes, c’est qu’il s’agit d’une pure production américaine. Lacrymale, sirupeuse et pleine de bons sentiments, l’histoire est une ode au rêve américain. Même la misère y semble légère… Pourtant le casting était bon. Will Smith y est excellent et son fils à la ville comme à l’écran est époustouflant ! Mais cela ne suffit pas. Dommage parce que le sujet est beau et que les protagonistes méritaient un détour plus approfondi. Le film idéal à voir en DVD. MR BEAN’S HOLIDAY Steve Bendelack Bon on va y aller franco. Mr. Bean’s holiday, c’est un mélange malheureusement raté de La cité de la peur et des Charlots, version GB. La maladresse de Bean, pourtant exquise à la télé, exaspère au cinéma, tant par sa longueur que par son ineptie. C’est bien dommage, parce que les seconds rôles valent le détour. De Jean Rochefort (eh oui, Mr. Bean est à Cannes), à Emma de Caunes an passant par le génial Willem Defoe, tous apportent au film une touche différente. Mais hélas, malgré les clins d’œil au cinéma intellectuel, à Jacques Tati et son Monsieur Hulot, le film traîne et nous laisse de marbre devant ce qui paraît totalement has been aujourd’hui.