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Séisme - La secousse tellurique a atteint une magnitude de 8,2 sur l’échelle de Richter Brève alerte au tsunami après un violent tremblement de terre en Indonésie

L’Indonésie a été secouée hier par un très puissant séisme de magnitude 8,2 sur l’échelle de Richter qui a fait au moins deux morts et semé la panique dans l’archipel, où il a ravivé la crainte d’un tsunami près de trois ans après celui du 26 décembre 2004 qui avait dévasté l’archipel. «Au moins une personne a été tuée par la chute d’un arbre », a indiqué à la radio locale Salamun Haris, un représentant du district de Bengkulu (ouest de Sumatra), situé à proximité de l’épicentre. De son côté, l’agence de presse Antara a rapporté la mort d’une femme de 25 ans dont la maison s’est écroulée dans la ville de Bengkulu. L’Institut de géophysique américain (USGS), qui observe les séismes dans le monde entier, avait initialement évalué le séisme à 7,9 avant de réviser sa magnitude à 8,2, une ampleur exceptionnelle. La secousse s’est produite à 18h10 (11h10 GMT). Son épicentre a été localisé en mer à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bengkulu, à environ 30 km de profondeur. Une alerte au tsunami avait été lancée avant d’être levée. Mais l’Agence météorologique indonésienne était revenue sur sa décision en émettant un second avertissement, cette fois-ci pour une réplique de 6,6 enregistrée près de quatre heures après le principal séisme. Elle a finalement décidé de lever cette seconde alerte un peu plus tard, selon un responsable de cette agence. La ville de Bengkulu avait été déjà ébranlée en 2000 par un tremblement de terre de magnitude 7,3, responsable d’une centaine de décès. Un policier de la localité de Mokomuko, située à environ 275 km au nord-ouest de Bengkulu, a pour sa part affirmé que des immeubles s’étaient effondrés ou avaient subi des fissures. La secousse a été fortement ressentie à Djakarta, où les bâtiments les plus élevés ont oscillé, à environ 600 kilomètres de son épicentre. De nombreux foyers ont été privés d’électricité et les lignes téléphoniques étaient coupées. La Thaïlande, où le tremblement de terre a été aussi perçu, a invité sa population à rester vigilante, mais n’a pas immédiatement diffusé un avis officiel d’alerte au tsunami. Le Centre américain d’alerte aux tsunamis du Pacifique a émis un avis d’alerte pour tout l’océan Indien. Le Pacific Tsunami Warning Centre, dont le siège est à Hawaï, a précisé que l’alerte concernait notamment l’Indonésie, l’Inde, le Sri Lanka, la Thaïlande et les Maldives, affectées par le tsunami dévastateur de décembre 2004. L’Inde a lancé une telle alerte pour les îles Andamans et Nicobar, les autorités de Malaisie pour le nord du pays. Le Sri Lanka a fait de même pour son territoire avant d’écarter le risque de raz-de-marée. En décembre 2006, une étude scientifique américaine avait averti que des régions de l’ouest de l’Indonésie risquaient d’être submergées par un tsunami aussi meurtrier que celui de 2004 dans les 30 ans à venir. L’étude mentionnait en particulier la ville de Bengkulu (350 000 habitants) comme susceptible d’être inondée sur plusieurs kilomètres de profondeur. L’archipel indonésien est situé sur les « anneaux de feu », zone du Pacifique où se rencontrent les plaques tectoniques, provoquant séismes et éruptions volcaniques.
L’Indonésie a été secouée hier par un très puissant séisme de magnitude 8,2 sur l’échelle de Richter qui a fait au moins deux morts et semé la panique dans l’archipel, où il a ravivé la crainte d’un tsunami près de trois ans après celui du 26 décembre 2004 qui avait dévasté l’archipel.
«Au moins une personne a été tuée par la chute d’un arbre », a...