Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Groupie du patriarche Notre pays, en équilibre précaire sur la paume de Satan (ala kaf affrit), comme dirait l’adage libanais… Il fallait vraiment le sens de l’humour de M. Walid Joumblatt pour dédramatiser la situation. Lui si habile à souffler dans les ballons de la colère, pour les dégonfler l’instant d’après, a eu par cette demande d’autographe le trait de génie pour remettre un peu les pendules à l’heure. Cher Monsieur Joumblatt, dans un pays tel que le nôtre, si vous n’existiez pas il aurait fallu vous inventer. Dolly TALHAMÉ Bruits étranges Avec la fin des hostilités à Nahr el-Bared, le soulagement des Libanais est grand, mais l’inquiétude persiste car l’ennemi a chancelé mais n’a pas été battu sur tout le territoire national. Ainsi au Sud et particulièrement dans la région limitrophe du Chouf, les gens sont depuis quelques semaines intrigués par des rumeurs concernant un prochain séisme qui pourrait toucher cette région, comme en 1956. Et ce qui ravive leurs craintes, ce sont ces bruits quotidiens qui ressemblent aux travaux de forage, qui commencent à minuit et finissent aux premières lueurs de l’aube sans être repérés. Tout citoyen est en droit de se demander si la terre pourra jamais synchroniser ces ondulations avant chaque tremblement. Bizarre, très bizarre… Certains experts se hasardent à avancer l’hypothèse qu’un tunnel est en train d’être creusé pour être ensuite relié à un certain camp palestinien sur le littoral, pour préparer probablement le terrain à une nouvelle guerre d’usure, comme ce fut le cas en 1975, lorsqu’ un tunnel entre Tall el-Zaatar et Nabaa fut creusé. Mais laissons à nos responsables le soin d’élucider cette énigme. Nazira A. SABBAGHA Persévérance J’ai lu et écrit avec plaisir dans cette page de L’Orient-Le Jour où chaque lecteur désireux peut exprimer ses avis et impressions sur le quotidien du citoyen libanais. Cet exercice a été l’occasion de partager avec les autres lecteurs nos opinions sur les développements de la situation dramatique que vit le Liban depuis plus de deux ans. C’est avec une satisfaction inexprimable que nous lisons des articles qui atteignent un niveau exceptionnel dans l’analyse sociopolitique. Cela reflète le niveau intellectuel très élevé de notre société civile. Une société muette, ficelée par les mains invisibles de politiciens dont l’intérêt personnel dépasse en général l’intérêt public. Pour preuve : l’élection présidentielle se déroule dans un jeu entre nations étrangères, celles-ci servant leurs intérêts à travers leurs alliances communautaires libanaises. Une de celles-ci n’est hantée que par l’établissement prochain du tribunal international dont dépend sa pérennité. Dans cette situation désolante qui voit le peuple délaissé, une lueur d’espoir est apparue grâce aux débats qui ont lieu en Suisse. Le comité de réflexion qui s’est réuni à cette occasion peut représenter un début d’amendement à la Constitution en introduisant une forme moderne et révolutionnaire du système politique libanais basée sur une fédération communautaire adaptée aux particularités de la société libanaise. À travers nos articles, nous pourrions éventuellement encourager la société civile à assister ce comité par nos réflexions dans l’espoir de voir un jour prochain le bout du tunnel dans lequel nous nous débattons depuis plus de trente ans. Persévérons ! Toufic KLAT NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
Groupie du patriarche


Notre pays, en équilibre précaire sur la paume de Satan (ala kaf affrit), comme dirait l’adage libanais… Il fallait vraiment le sens de l’humour de M. Walid Joumblatt pour dédramatiser la situation. Lui si habile à souffler dans les ballons de la colère, pour les dégonfler l’instant d’après, a eu par cette demande d’autographe le trait de...