Les services sercrets américains et sud-coréens ont récemment localisé un train transportant un objet cylindrique, possiblement un missile Taepodong-2, a indiqué Yonhap. Selon une source non identifiée citée par l'agence, les préparatifs en vue d'un tir d'essai pourraient être achevés d'ici à un ou deux mois. Le quotidien nippon Sankei Shimbun a affirmé que des satellites espions avaient mis au jour la livraison d'un conteneur capable d'abriter un missile sur le site de Tongchang, situé à environ 40 km au sud de la frontière avec la Chine. Avec une portée de 6 700 km, le Taepodong-2 est théoriquement capable d'atteindre l'Alaska. « Il y a des signes selon lesquels la Corée du Nord se prépare à lancer un missile Taepodong-2 », a souligné le responsable américain. « Mais le fait de savoir s'ils vont procéder au lancement ou pas n'est pas très clair, ni le calendrier pour un possible tir », a-t-il ajouté, indiquant à l'AFP que les Nord-Coréens « semblent rassembler les types d'équipements auxquels vous pouvez vous attendre avant un tel lancement ».
Pyongyang a annoncé, vendredi dernier, la rupture de tous ses accords politiques et militaires avec sa voisine du Sud, accusée de vouloir précipiter les deux pays « au seuil de la guerre ».
D'autre part, le président américain, Barack Obama, s'est entretenu avec son homologue sud-coréen, Lee Myung-bak, et ils se sont tous deux engagés à « travailler étroitement pour mettre fin au programme d'armement nucléaire de Pyongyang », a annoncé la Maison-Blanche dans un communiqué. « Au cours de discussions chaleureuses et substantielles, le président (Obama) a fait part de son engagement profond envers une alliance États-Unis/Corée du Sud », poursuit le communiqué. Les deux dirigeants ont dit attendre des discussions « en profondeur » lorsque la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, se rendra en Corée du Sud au cours de sa prochaine tournée asiatique, prévue ce mois-ci. L'armée nord-coréenne a promis de conserver son propre arsenal nucléaire, tant que la menace nucléaire provenant des États-Unis ne disparaîtrait pas.