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Athlétisme - La roquette de Jamaïque améliore son record du 100 m 9’’74 pour Asafa Powell à Rieti !

Asafa Powell, la roquette de la Jamaïque, a effacé hier, en battant le record du monde du 100 m à Rieti (Italie), en 9 secondes 74/100, une saison en demi-teinte, entamée sur blessure, et un Mondial japonais décevant avec sa 3e place au 100 m remporté par l’Américain Tyson Gay. Disqualifié en quarts de finale aux Mondiaux 2003, 5e aux JO 2004 et absent aux Mondiaux 2005, Powell semblait bloqué par son incapacité à supporter la pression. Mais à 25 ans, il peut de nouveau clamer : « Je suis l’homme le plus rapide du monde. » D’autant que Justin Gatlin, avec qui il partageait l’ancien record (9 sec 77/100), depuis le 12 mai 2006 à Doha, est suspendu pour huit ans de l’athlétisme pour un contrôle antidopage positif et tente sa reconversion dans le football américain. Et l’Italie lui porte chance, puisque sa plus belle course de l’année, il l’a réalisée lors de la Golden League de Rome le 13 juillet dernier, en l’emportant devant... Tyson Gay en 9.90. Pourtant sa saison avait mal commencé. Victime d’une tendinite au genou droit, il avait renoncé aux premières épreuves du calendrier et failli perdre son titre de champion de Jamaïque. Powell dit pourtant n’avoir jamais douté de son statut. Début août, lors de la réunion de Stockholm, il avait déclaré qu’il se sentait capable « de battre le record du monde cette année ». Interrogé sur ses limites chronométriques, il avait assuré qu’elles se situaient à « 9.74 ou 9.73, peut-être en dessous de 9.70 ». Cette confiance en lui tranche avec sa timidité face aux micros. Petit dernier d’une fratrie de six, ce fils de pasteur n’a pas le sens du show des sprinteurs américains. Deux frères disparus Il faut dire qu’il ne les apprécie guère, à l’exception d’un certain Maurice Greene. « Avec Linford Christie, c’est l’un de mes héros », disait-il au sujet du champion olympique de Sydney, après avoir battu pour la première fois le record du monde du 100 m le 14 juin 2005 à Athènes. Le Jamaïcain confirmait alors enfin les promesses entretenues depuis sa découverte sur le tard, au printemps 2001, par celui qui est toujours son entraîneur : Stephen Francis. « Avant, l’athlétisme ne m’intéressait pas, je jouais au football », explique Powell. Mais ses records n’ont pas fait oublier ses ratés dans les grands rendez-vous. Aux Mondiaux 2003, il est disqualifié pour faux départ dans le même quart de finale que John « I Did not Move » Drummond ; en 2004, il termine 5e d’une finale olympique dont il était le favori après un début d’été canon ; en 2005, il doit renoncer aux Mondiaux d’Helsinki, en raison d’une blessure aux adducteurs. Son premier titre intercontinental date de 2006 aux Jeux du Commonwealth face à une opposition faiblarde. Pour lui, cette victoire à Melbourne avait en revanche une saveur particulière. Il l’a en effet dédiée à ses deux frères Michael et Vaughn, disparus respectivement en 2002 et 2003. Le premier a été tué par balles à New York. Le second est décédé en jouant au football. Depuis, Powell a aligné les chronos sous les 10 secondes, en s’appuyant sur une mise en action sans égal et une fréquence remarquable. La fin de course est parfois encore son péché mignon. Certains observateurs doutent aussi de ses capacités à la bagarre avec un adversaire.
Asafa Powell, la roquette de la Jamaïque, a effacé hier, en battant le record du monde du 100 m à Rieti (Italie), en 9 secondes 74/100, une saison en demi-teinte, entamée sur blessure, et un Mondial japonais décevant avec sa 3e place au 100 m remporté par l’Américain Tyson Gay.
Disqualifié en quarts de finale aux Mondiaux 2003, 5e aux JO 2004 et absent aux Mondiaux 2005,...