Quelques jeux et sites susceptibles de provoquer la dépendance

World of Warcraft (WOW) est un jeu de rôle en ligne qui figure dans la catégorie des jeux MMORPG (Massively multiplayer on line role playing game). Il compte aujourd’hui plus de 8 millions d’abonnés à travers le monde, âgés entre 10 et 60 ans. La version originale de base de ce jeu coûte 50 dollars, mais chaque joueur doit recharger son compte moyennant 15 dollars par mois. Ce jeu ne se termine jamais, le joueur étant sans cesse entraîné à accomplir de nouvelles missions, de plus en plus difficiles. Chaque joueur exerce un rôle bien déterminé au sein de son clan. Au fil des missions, il doit améliorer son niveau et gagner de l’expérience pour recevoir des récompenses. Tout en jouant, les adeptes de WOW peuvent également chatter entre eux ou bavarder en ligne au moyen de micros. Après avoir joué 52 heures d’affilée à ce jeu, un internaute chinois est mort de fatigue. Un autre, dont la femme devait accoucher, lui a appelé un taxi pour terminer son jeu… Une version off-line de ce jeu, Warcraft, attire également de nombreux adeptes et favorise la dépendance, mais de façon nettement plus limitée. Facebook est l’incontournable des sites de réseau social. Né à Harvard et d’abord exclusivement réservé aux étudiants de cette université américaine, il s’est rapidement étendu aux élèves des écoles anglophones, avant de s’agrandir encore et de regrouper plus de 30 millions de membres à travers le monde, de tout âge. Facebook n’est pas seulement un moyen de garder le contact avec ses amis, c’est aussi un moyen gratuit d’effectuer de nouvelles rencontres, de retrouver des personnes perdues de vue et donc de les ajouter à sa liste d’amis. Une seule information postée sur Facebook permet à chaque membre de donner de ses nouvelles à des centaines d’amis. L’on peut ainsi parler de soi, raconter des choses intimes, photos à l’appui, créer des groupes d’intérêts, tout en ayant la possibilité de refuser l’accès de son profil à une personne non appréciée ou avec laquelle on ne veut pas créer de liens. Nombreuses sont cependant les personnes qui sont tentées de se connecter sans cesse sur Facebook, jusqu’à la dépendance, pour voir ce qui s’y passe, pour avoir des nouvelles de leurs amis, des amis de leurs amis, etc. Second life est un univers et un espace d’échange virtuel qui permet au « résident » (l’utilisateur) de vivre une autre vie, en simulation, celle qu’il a toujours rêvé d’avoir. Second life s’adresse à un public de jeunes adultes et d’adultes. Dans Second Life, le facteur économique est d’une grande importance car chacun peut y vendre ses propres créations, mais aussi des terrains, de l’immobilier, des habits… Il peut aussi acheter ce que les autres résidents mettent en vente. Ces transactions se font en Linden-dollars que chaque abonné achète chaque mois, mais cet argent virtuel est échangeable contre de la monnaie réelle, d’où le danger de ce jeu qui peut enrichir certains utilisateurs et en ruiner d’autres. Des propriétaires de cybercafés ont carrément refusé de le proposer à leur clientèle au Liban, le qualifiant de jeu de hasard. Ce sont généralement les personnes insatisfaites dans leur vie qui deviennent accros à cet espace virtuel.