Rechercher
Rechercher

Actualités

Football - La Nazionale doit faire face à de nombreux contretemps à l’heure d’affronter les Tricolores L’Italie chancelante aux qualifications de l’Euro 2008

La Nazionale doit faire face à de nombreux contretemps à l’heure d’affronter les Bleus. Défaits en Hongrie en août, les Italiens en déficit de confiance devront se passer de Materazzi, alors que Toni est très incertain. Affaiblis, les champions du monde ne pourraient en être que plus dangereux. C’est une Italie diminuée et en plein doute qu’affronteront les Bleus samedi à Milan. Une Squadra humiliée lors de son dernier match en Hongrie (3-1). Certes, ce n’était qu’une rencontre amicale de rentrée, avec tout ce que cela comporte d’approximations. Certes, les Italiens n’avaient pas encore repris leur championnat et ont semblé bien justes physiquement. Certes, quelques cadres manquaient à l’appel, comme Gattuso. Reste qu’une défaite des champions du monde face à la 65e nation au classement mondial fait désordre ! « Dans ces matches du mois d’août, c’est difficile de trouver une Italie motivée contre ce genre d’équipe. Je ne sais pas si quinze jours suffiront pour préparer au mieux les deux prochains matchs (NDLR : face à la France et l’Ukraine) qui ont une importance fondamentale », s’interrogeait Gianluigi Buffon à l’issue du naufrage collectif des Azzurri. Pour noircir encore un peu plus le tableau, l’Italie perdait à Budapest Marco Materazzi. Samedi, les Transalpins seront ainsi orphelins de deux éléments-clés, deux pièces maîtresses du onze champion du monde en 2006. Le défenseur central de l’Inter Milan ne sera donc pas de la partie, ni sans doute Luca Toni, toujours très incertain. Materazzi avait déjà manqué ses retrouvailles avec les Bleus lors du match aller, suspendu par la FIFA à la suite de sa célébrissime altercation avec Zidane en finale du dernier Mondial. Cette fois-ci, c’est une sévère blessure à la cuisse droite qui empêchera le solide défenseur central de tenir sa place. Le retour de Super Pippo Pour pallier son absence, Roberto Donadoni a le choix. Barzagli ou Tanucci ? L’ancien Monégasque semble tenir la corde à la faveur de ses prestations convaincantes aux côtés de Philippe Mexés dans l’axe de la défense de l’AS Rome en ce début de saison. Pour son grand retour en sélection (absent depuis 2004), Panucci devrait donc être aligné d’entrée de jeu. Andrea Barzagli fera sans doute les frais de sa rentrée calamiteuse à la mi-temps de Hongrie-Italie. Dans l’axe, Panucci devrait être associé à Fabio Cannavaro. Le Ballon d’or, directement impliqué sur deux des trois buts hongrois, n’aborde pas lui non plus la rencontre dans les meilleures conditions. Décidément inquiétant. L’attaque également est chancelante. La contracture à la cuisse droite de Toni contrarie les plans de Donadoni. Même si le buteur du Bayern veut rester optimiste : « Mon état de santé évolue de jour en jour. Il ne me manque plus grand-chose pour être guéri. » En son absence, c’est Filippo Inzaghi qui devrait animer le front de l’attaque transalpine. L’homme décisif de San Siro devra être fidèle à sa réputation de buteur providentiel lors des grands rendez-vous pour faire oublier l’impressionnant début de saison de Toni en Bavière (3 buts en 3 matchs). La Squadra Azzurra, qui compte deux points de retard sur la France, aborde donc diminuée un match sinon décisif, en tout cas primordial face aux Bleus. La défaite lui est interdite, alors que l’Italie n’a plus gagné face à la France depuis 1978, si l’on excepte les séances de tirs au but. Dos au mur, l’Italie a déjà montré qu’elle pouvait répondre présente. Avant le Mondial 2006, après avoir perdu Totti sur blessure, de nombreux joueurs de la Nazionale étaient frappés par la suspicion entourant les affaires de matchs truqués du Calcio. On connaît la suite.
La Nazionale doit faire face à de nombreux contretemps à l’heure d’affronter les Bleus. Défaits en Hongrie en août, les Italiens en déficit de confiance devront se passer de Materazzi, alors que Toni est très incertain. Affaiblis, les champions du monde ne pourraient en être que plus dangereux.
C’est une Italie diminuée et en plein doute qu’affronteront les Bleus...