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Une nouvelle initiative de Lebanon United, une association basée à Londres Escalader le Kilimandjaro pour reconstruire des écoles : le projet de cinq Libanais Jad SEMAAN

Dans moins d’un mois, cinq jeunes Libanais expatriés escaladeront le sommet du Kilimandjaro pour la bonne cause, afin de collecter des fonds qui serviront à réhabiliter trente écoles à travers le pays. Ce qui les unit ? L’amour du Liban. Ils sont tous membres de Lebanon United, un groupe de volontaires basés à Londres. L’objectif de l’association ? Collecter des fonds à des fins humanitaires et éducatives pour des projets de développement durable au Liban. Les jeunes volontaires s’appellent Hani al-Omari, Salim Halabi, Mohammad Choukeir, Kheiry Sammakieh et Seif Sammakieh. À 5 895 mètres d’altitude, le club des cinq plantera le drapeau national sur le plus haut sommet d’Afrique. L’itinéraire choisi est celui de la route de Machame, le plus long et le plus ardu des chemins vers le Kilimandjaro. Les garçons devraient y passer six jours et se mesurer à tous les obstacles qu’endure un alpiniste aguerri, notamment la déshydratation et l’hypothermie. La température de l’air ambiant tombera progressivement de trente degrés centigrades au pied de la montagne à -20 degrés au sommet. Le pourcentage d’oxygène dans l’air chutera de 50 %. À l’approche du jour J, la tension gagne les grimpeurs. Hani al-Omari l’admet : « Une part de moi-même s’inquiète des dangers et des risques qui nous guettent, qu’il s’agisse du froid extrême ou du manque d’oxygène. L’autre part est excitée. En somme, il me manque de me retrouver face à face avec la montagne et de voir l’aube se lever sur le Kilimandjaro au sixième jour. Cela fait des mois que nous nous entraînons et nous sommes tous prêts de soumettre notre esprit et notre corps au test ultime. » Salim Halabi, tout comme le reste de l’équipe, est conscient de ce que représente la réussite de l’ascension du Kilimandjaro. Lebanon United compte collecter 200 000 livres sterling pour ce projet mené par l’International Medical Corps (IMC) – basé au Royaume-Uni – et financé par l’Unicef. Le projet devrait coûter 1,57 million de dollars et servir à la réhabilitation de trente écoles réparties sur le territoire libanais. Il ne s’agit pas uniquement de reconstruire les écoles, mais aussi d’entraîner les enseignants dans le but d’améliorer la communication entre les parents et les élèves et de développer le rôle des écoles au sein de la société. Une étude menée par l’IMC, portant sur 45 écoles situées partout au Liban, a révélé la négligence chronique et le manque d’investissements dans les écoles publiques. Aujourd’hui, de pair avec l’Unicef et Lebanon United, l’IMC compte améliorer les conditions de vie de près de 6 000 enfants, âgés de 3 à 15 ans, dans les cazas du Akkar, du Hermel, de Baalbeck et au Liban-Sud. Bien qu’elle finance elle-même l’escalade, l’équipe compte sur des donations généreuses provenant de compagnies et d’individus, qui permettront à Lebanon United d’atteindre la barre envisagée des 200 000 livres sterling. Jusqu’à présent, les donateurs sont des compagnies telles que Aramex, Barclays Capital et SBC Tanzania, ainsi que des particuliers. À ce jour, 85 000 livres sterling ont été réunies. À l’heure où chacun des grimpeurs lutte pour maintenir une discipline d’entraînement quotidien, parallèlement avec sa vie professionnelle, tous sont conscients que les charmes du Kilimandjaro masquent le mal des hautes altitudes. Près de 40 % de ceux qui entreprennent l’escalade ne l’achèvent pas, en raison du manque d’oxygène qui s’impose royalement au dernier jour de l’ascension. C’est la seule vraie crainte des cinq hommes. Kheiry Sammakieh l’affirme clairement : « Les derniers kilomètres seront les plus durs, en raison des difficultés respiratoires qui s’imposent. » Une chose est certainement remarquable à propos de ce groupe : leur engagement à aider le Liban. Il suffit d’un tour sur leur site Web, www.kili4lebanon.com, pour comprendre que la conquête du « Kili » est loin d’être la première aventure. Entre autres manifestations, Lebanon United a déjà organisé des concerts, des soirées dansantes, des trekkings, des événements sportifs et publié un livre, Un été perdu : cartes postales du Liban, qui concerne la guerre de l’été dernier. À ce jour, Lebanon United a déjà rassemblé près d’un quart de million de dollars pour des événements au Liban. Mohammad Choukeir perçoit ainsi l’initiative : « L’escalade du Kilimandjaro est le dernier projet d’une longue série. J’espère que nous inspirerons d’autres pour qu’ils accomplissent leurs rêves personnels. »
Dans moins d’un mois, cinq jeunes Libanais expatriés escaladeront le sommet du Kilimandjaro pour la bonne cause, afin de collecter des fonds qui serviront à réhabiliter trente écoles à travers le pays.
Ce qui les unit ? L’amour du Liban. Ils sont tous membres de Lebanon United, un groupe de volontaires basés à Londres. L’objectif de l’association ? Collecter des fonds...