DU MONDE ENTIER

Les « réflexes santé » paient, à n’importe quel âge  Mieux vaut tard que jamais. Réduire ses risques cardio-vasculaires est possible à tout âge ! Des chercheurs américains viennent en effet de prouver que même à plus de 60 ans, opter pour une bonne hygiène de vie permet de vivre mieux et plus longtemps. Le Pr Dana E. King et son équipe de l’Université de Caroline du Sud ont analysé les dossiers de 15 000 femmes et hommes âgés entre 45 et 64 ans, soumis à des visites médicales régulières pendant dix ans. L'étude a montré que l'adoption de quatre « comportements sains », même après 65 ans, permettait de réduire de 35 % les risques cardio-vasculaires et de 40 % le risque de mortalité ! Ce qui est loin d'être négligeable. Des  comportements par ailleurs peu contraignants. Il suffit de manger cinq fruits et légumes par jour, de faire au moins deux heures et demie de sport par semaine, de maintenir son indice de masse corporelle (IMC) entre 18,5 et 30 (une large plage de tolérance !) et bien sûr d'arrêter de fumer. En revanche, les auteurs insistent sur le fait que les bénéfices constatés ne sont intervenus que lorsque les participants respectaient les quatre conseils d’hygiène de vie. Sinon, l’intérêt s’est révélé beaucoup moins significatif. Manger sainement, pratiquer une activité physique et ne pas fumer… ce n’est vraiment pas catastrophique. Quand l’analphabétisme tue Les patients qui éprouvent des difficultés à comprendre et à lire les explications qui leur sont données seraient plus exposés que les autres à une mort prématurée. En quelque sorte l’analphabétisme est un tueur ignoré. Le Pr David Baker, de la Northwestern University’s Feinberg School of Medicine aux États-Unis, a soumis 3 260 personnes de plus de 65 ans à des tests destinés à mesurer leurs capacités de compréhension et de lecture. Il a ainsi constaté que les analphabètes présentaient un risque de mortalité à 5 ans plus élevé de 50 %, par rapport à des sujets dont les capacités étaient jugées satisfaisantes. « Quand un patient ne sait pas lire, il ne comprend pas la notice d’un médicament ou la prescription de son médecin. L’analphabétisme, c’est une question de vie ou de mort », souligne l’auteur. Qui dit sport, dit hydratation En période de chaleur, ce n’est vraiment pas le moment d’oublier que les besoins en eau de l’organisme augmentent avec l’effort. Qu’il s’agisse d’une bonne marche à pied ou d’une balade à vélo, toute activité physique nécessite un surcroît d’hydratation. Ainsi, pensez bien à donner de l’eau à votre organisme pendant et après l’exercice. Cet apport est indispensable pour compenser les pertes liées à l’accroissement de la transpiration et des échanges respiratoires. Buvez suffisamment, mais peu à la fois. Des prises fractionnées ne vous gonfleront pas l’estomac et seront moins vite éliminées. Si la pratique sportive est menée de façon plus intense (fortes chaleurs, compétition d’athlétisme, etc.), il est vivement conseillé d’ajouter un peu de sucre dans l’eau, sans exagérer. Il suffit en fait de quatre morceaux par litre, c’est-à-dire près de la moitié de la quantité contenue dans un verre de soda du commerce. Source : l’agence Destination santé