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ARCHÉOLOGIE Une nécropole romaine découverte à Achrafieh

Beyrouth la Romaine n’a pas fini de se raconter. C’est une nécropole qui a été dégagée, il y a quelques jours, à la rue Ghandour el-Saad, à Achrafieh. En creusant les fondations d’un immeuble, les ouvriers ont découvert d’abord, à un mètre au-dessous du niveau de la rue, des éléments architecturaux appartenant au début du XXe siècle. Alertée par le responsable du chantier, la Direction générale des antiquités (DGA) a entrepris ses explorations, apportant alors sa moisson de découvertes archéologiques renfermant des squelettes humains, 12 sarcophages en terre cuite et deux en pierre ont été dégagés à trois mètres et demi au-dessous de la surface du sol. Les tombes datent des IIe et IIIe siècles après J-C. La présence de traces de clous de fer laisse supposer qu’il y avait aussi quatre sarcophages en bois. Des fragments de verre et des balsamaires (fioles pour onguents ou huiles parfumées) ont été également exhumés. Les opérations de fouilles, menées en collaboration avec une équipe d’archéologues de l’Université libanaise, devraient encore se poursuivre pour couvrir un terrain de 3 200 mètres carrés, a signalé le responsable de la DGA, Assaad Seif. Ainsi, après les nécropoles mises au jour à Furn el-Hayek, SNA, Akkaoui, La Sagesse, Mar Mitr et la rue du Liban (face à l’église Saydet el-Béchara), la découverte du sous-sol antique de la rue Ghandour el-Saad permettra de restituer la topographie historique de cette grande zone de type funéraire qu’est le monticule d’Achrafieh. M.M.
Beyrouth la Romaine n’a pas fini de se raconter. C’est une nécropole qui a été dégagée, il y a quelques jours, à la rue Ghandour el-Saad, à Achrafieh. En creusant les fondations d’un immeuble, les ouvriers ont découvert d’abord, à un mètre au-dessous du niveau de la rue, des éléments architecturaux appartenant au début du XXe siècle. Alertée par le responsable du chantier,...