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Actualités - CHRONOLOGIE

Les rebelles kurdes menacent l’Irak et la Turquie

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a mis en garde hier l’Irak et la Turquie contre une répression du mouvement séparatiste après la conclusion d’un récent accord de coopération. « Le gouvernement irakien ne devrait pas s’immiscer dans le conflit qui nous oppose à la Turquie », a déclaré à l’AFP le porte-parole du PKK, Abdelrahman Chadarchi, installé à la frontière irako-iranienne. « S’ils envisagent d’attaquer le PKK politiquement ou militairement, l’Irak et la Turquie en paieront le prix, et les crises entre les deux pays n’en seront que plus profondes », a-t-il mis en garde, sans plus de précision. M. Chadarchi a par ailleurs démenti que son parti ait reçu une assistance militaire des Kurdes irakiens ou des États-Unis. Mardi dernier, la Turquie et l’Irak avaient signé à Ankara un document prévoyant de lutter contre les rebelles kurdes de Turquie installés dans le nord de l’Irak. Cet accord, conclu lors d’une visite du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, porte sur plusieurs facettes de la coopération bilatérale, dont la sécurité, et doit déboucher prochainement sur un accord portant exclusivement sur la lutte anti-PKK en Irak. La Turquie estime que des milliers de rebelles du PKK, tolérés ou soutenus selon elle par les Kurdes d’Irak, alliés des États-Unis, utilisent le nord de ce pays comme base arrière pour lancer des opérations dans le Sud-Est turc dont la population est en majorité kurde.

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a mis en garde hier l’Irak et la Turquie contre une répression du mouvement séparatiste après la conclusion d’un récent accord de coopération. « Le gouvernement irakien ne devrait pas s’immiscer dans le conflit qui nous oppose à la Turquie », a déclaré à l’AFP le porte-parole du PKK, Abdelrahman Chadarchi, installé à...