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Actualités - CHRONOLOGIE

CONCERT - « L’Amour à l’américaine » ce soir, à 20h00, au Parc des rochers (Faqra) * Tania Kassis sur la piste des étoiles

Dans le cadre de la fête de l’été du Faqra Club, la jeune soprano Tania Kassis, accompagnée de cinq musiciens (Teddy Nasr au piano, Fouad Zakka au saxo, Halim Chalfoun à la batterie, Ralph Nehmé à la guitare et Izzat Ramadan à la basse), offre ce soir, à 20h00, un spectacle jazzy, teinté de légèreté et de douceur, au Parc des rochers. « L’Amour à l’américaine » est une note de plus ajoutée à son répertoire diversifié, une manière à elle d’offrir de la beauté à un public qui lui a déjà fait confiance. Elle a les cheveux blonds en boucles qui lui tombent sur les épaules, une peau diaphane et des yeux clairs qui brillent. Tania Kassis a également un médaillon qui orne son cou en forme de petite note de musique. Sous son regard timide, on discerne une grande force. Appellerait-on cela de la détermination ? Certes, il faut avoir de l’obstination et une force de caractère pour choisir, à l’âge de l’adolescence, la voie des grandes divas. « C’est lors de ma première communion, alors que je poussais la chansonnette, que mes proches ont découvert ma voix. Plus tard, mon institutrice de piano m’encourage à m’initier également au chant, confie Tania Kassis. Être une chanteuse de variétés, mais à voix tout comme Céline Dion, allait devenir mon principal objectif. Pour cela, il fallait une certaine discipline et un entraînement constant des cordes vocales. » De la chorale de Noha Hatem au personnage de Cosette dans la pièce musicale Les Misérables, en passant par les dîners caritatifs, l’interprète en herbe, timide et réservée, gagnait des galons et s’affirmait dans un univers peuplé de notes de musique. En 2001, les IVe Jeux de la francophonie à Ottawa-Hull étaient encore une fois l’occasion de confirmer son talent. Kassis s’envole alors pour le Canada, emportant dans ses valises deux chansons françaises composées par son père et une en langue arabe de Élias Rahbani. Performance qui lui valut deux décorations : celle de la mairie d’Ottawa-Hull et celle de l’Ordre du Mérite libanais décernée par Ghassan Salamé, alors ministre de la Culture. Riche parcours musical De retour au Liban, Kassis arrive à partager son temps entre son travail (dans le secteur économique) et son chant. 2003 est l’année des grandes décisions. Installée en France, elle ne tarde pas à quitter son travail pour suivre des cours avec Pierre Catala (diplômé de la Julliard School) et se consacrer entièrement à sa carrière de chanteuse. À l’aise dans tous les styles, la soprano balance entre le lyrisme, les variétés françaises et la chanson arabe. Elle revendique la diversité et n’en a pas honte. « Je n’ai jamais aimé être formatée, avoue-t-elle. Même si j’aime le classique, je sais que je ne pourrai jamais faire carrière dans ce genre de chant qui réclame de la rigidité. J’aime interpréter différemment les chansons et leur donner à chaque fois une autre teinte. C’est ma manière de communiquer avec des publics différents. » Ainsi, dans son dernier concert donné à l’Unesco à Paris, en juin dernier, Tania Kassis s’est imposée comme la diva des surprises. La jeune chanteuse a offert un spectacle panaché, inattendu et chargé d’émotions. « Éternel Liban a été un projet de ma propre initiative. Il me fallait parler de mon pays en plusieurs langues et différents genres musicaux. » Ce spectacle offert bénévolement, et actuellement en DVD, sera vendu lors du concert ce soir et pendant le festival de Faqra, du 10 au 15 août, sur le stand de l’association caritative Domus. Un concert où Tania Kassis, la diva aux multiples arias, mettra Faqra à l’heure de Broadway. Colette KHALAF * Entrée libre.



Dans le cadre de la fête de l’été du Faqra Club, la jeune soprano Tania Kassis, accompagnée de cinq musiciens (Teddy Nasr au piano, Fouad Zakka au saxo, Halim Chalfoun à la batterie, Ralph Nehmé à la guitare et Izzat Ramadan à la basse), offre ce soir, à 20h00, un spectacle jazzy, teinté de légèreté et de douceur, au Parc des rochers. « L’Amour à...